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La France peine à peser dans la réforme du marché de l’électricité

ARTICLE. Alors que les allemands et leurs alliés européens cherchent toujours à exclure le nucléaire des différents dispositifs du futur marché européen de l’électricité, la France agite critiques et menaces. Il était temps.

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Emmanuel Macron serait-il frappé par la lucidité ? Après avoir fait cadeau à nos voisins allemands du sacrifice de la centrale de Fessenheim — quoi qu’il en dise —, le voilà qui montre un peu les poings. Ce 28 août, lors de la conférence des ambassadeurs, comme le relaie L’Opinion, le chef de l’État a déclaré notamment qu’une politique énergétique ayant pour conséquence « plus de charbon, plus de dépendance fossile », cela ne « serait pas bon ». Une allusion à peine voilée à l’Allemagne et son Energiewende, sa politique de transition énergétique qui ne cesse de faire couler l’encre, tant elle semble contre-productive dans la lutte contre le réchauffement climatique. Et une réaction probable aux nombreuses difficultés rencontrées par la France sur chaque sujet traitant du nucléaire au sein de l’Union européenne.

C’est bien connu, l’Allemagne n’aime guère l’atome. Mais celle qui a fermé ses derniers réacteurs en avril compte bien pénaliser les États qui y demeurent attachés, notamment en l’attaquant au niveau européen. Au point d’agacer de plus en plus ouvertement. « Le nucléaire est une ligne rouge absolue pour la France », a rappelé le ministre de l’Économie Bruno Le Maire lors du colloque de l’Union française...

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