SyndicalismePrésidentielle 2022

Licencié d’Ubisoft, Kuzmanovic dans le viseur d'un syndicat d'ultra gauche

ARTICLE. Notre collaborateur (et candidat aux présidentielles) Georges Kuzmanovic a annoncé la semaine dernière son licenciement d’Ubisoft. Le 22 octobre, Solidaires Informatique Jeu Vidéo d’Ubisoft, syndicat — non représentatif –  de la société a publié un communiqué se réjouissant du renvoi du président de République Souveraine…

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« Kuzmanovic: un réac de moins chez Ubi ». On pourrait croire ce message posté sur Twitter, tout droit sorti du compte d’un opposant politique. D’un militant particulièrement sectaire. D’un de ces trop nombreux trollsanonymes qui pullulent sur ces réseaux sociaux. Il n’en est rien ! Il s’agit ici d’un syndicat, et pas n’importe lequel : Solidaires Informatique Jeu Vidéo d’Ubisoft (SIJVU). Non seulement Georges Kuzmanovic a annoncé le 20 octobre son licenciement de cette société, mais voilà qu’en plus, un syndicat de l’entreprise, censé le défendre en tant que salarié, se réjouit publiquement de cette situation. De quoi ébranler l’un fondement même du syndicalisme : la défense des salariés…

Dès les premiers mots du communiqué, le ton est donné : « Nous ne regretterons pas sa présence [celle de Georges Kuzmanovic, ndlr] dans notre entreprise ». Une félicité à peine déguisée, car le président de République souveraine n’est pas un simple salarié collègue, aux yeux de ce syndicat, mais bel et bien un opposant politique qu’il convient d’abattre. Et tant qu’à vouloir piétiner un homme à terre, autant y aller à fond. SIJVU dénonce donc les « idées nauséeuses de M. Kuzmanovic sur l’immigration ». Il aurait eu le mauvais goût de déclarer — sans que l’on sache précisément où et quand — « qu’il fallait “assécher les flux migratoires” ». Rappelons au passage qu’un sondage CSA pour CNEWS réalisé en octobre 2021 évaluait à 41 % le pourcentage de Français réclamant une immigration zéro sur le territoire. Deux Français sur cinq aux idées « nauséeuses », ça fait beaucoup.

Cascades réalisées par un syndicat professionel

L’attaque du syndicat ne s’arrête pas là. Par une tournure de phrase particulièrement ambiguë, il rappelle avoir vu République souveraine « élever au rang de porte-parole une personne connue pour ses positions ouvertement homophobes, sexistes, racistes et...

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