Il est dit, sans qu’on en ait vu le premier bout du commencement de la queue, que le président de la République Emmanuel Macron fit un mémoire de maîtrise de philosophie politique sur Machiavel avec le philosophe marxiste Etienne Balibar - qui a le bon goût de ne pas s’en souvenir… Son passé de banquier est plus documenté. On ignore le sujet de son œuvre cachée. Le prince ou L’Art de la guerre ? Ou bien encore L’âne d’or, dont la première phrase est : « Je chanterai, pourvu que la fortune le veuille, les diverses aventures, les peines et les douleurs que j’ai éprouvées sous la forme d’un âne » ? Sinon les Contes ou les poésies ? Nul ne saura. Lui peut-être seulement le sait. Mais qu’a-t-il retenu de Machiavel dans son art de gouverner ?

La constitution de 1958 est ainsi faite qu’elle présidentialise le pays. Quand le chef de l’État est grand le pays l’est aussi ; mais quand il est petit, le pays l’est également ; et quand il erre, le pays erre tout autant…

Nul n’en disconviendra, Emmanuel Macron erre : sur tous sujets, il a tout dit, mais surtout une chose et son contraire en même temps… C’est folie de dire qu’une porte est ouverte et fermée en même temps, une femme enceinte et bréhaigne en même temps, un homme grand et petit en même temps, qu’on a lu A la recherche du temps perdu et en même temps qu’on ne l’a pas lue, qu’on croit en Dieu et qu’en même temps on n’y croit pas… Une folie et une pathologie. Sinon une pathologie qui rend fou…

Après quatre ans de règne du président Macron, la France est devenue folle. La seule gestion du COVID suffirait à le montrer : pas de masque, ça ne sert à rien, puis...