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Réchauffement climatique : Comment le front anti-nucléaire le précipite

Suite à la fermeture de la centrale de Fessenheim, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, se voulait hier rassurant. À en croire ses propos, il ne serait pas question de se désengager du nucléaire. Pourtant, la France semble commettre les mêmes erreurs que son voisin allemand en la matière.

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Nous avons tous en tête la décision germanique de fermer les centrales nucléaires et sa conséquence, la réouverture des mines et des centrales à charbon. Le mouvement « anti-nucléaire » allemand prétendait remplacer l’énergie manquante par l’énergie solaire et les éoliennes. Ça n’a pas marché.

Car le solaire et l’éolien sont des énergies intermittentes, aléatoires, et beaucoup trop diffuses pour remplacer les centrales.

Les Français, soumis à la même propagande, font la même erreur, et y engouffrent les milliards de façon ahurissante : les chiffres de la Cour des comptes sont terribles à cet égard.

En mars 2018, pour la seconde fois, la Cour des comptes a alerté nos dirigeants d’une part sur le coût faramineux des énergies solaires et éoliennes, et d’autre part sur leur production insignifiante (1).
Car en ne comptant que les subventions que l’État s'est engagé à verser aux producteurs d'électricité éolienne ou voltaïque, la dépense atteint le montant stupéfiant de 121 milliards d'euros. Par exemple 5,6 milliards en 2020, 7,2 milliards en 2025, etc... Et ceci jusqu’en 2044.

La Cour souligne que les seuls contrats voltaïques signés avant 2010, pèseront 38,4 milliards pour ne fournir que 0,7% de l’électricité française.

Or 38 Milliards, c’est ce que couterait la remise à neuf complète de tous les réacteurs nucléaires actuels, qui fournissent 75% de notre électricité : 75% au lieu de 0,7% !

De même, selon la Cour, les contrats éoliens vont peser 40,7 milliards en 20 ans, pour 2% de la production française d’électricité.

Ces 121 milliards sont complètement inutiles, puisque le système électrique français repose à 95% sur le nucléaire et l'hydroélectricité, 2 énergies qui n'émettent aucun gaz à effet de serre, et qui sont pilotables (2), ce qui est un point essentiel.
Autrement dit, cet argent n'aura aucun effet sur le ralentissement climatique.

En revanche la moitié de ces...

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