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Coupe de France de foot : l’obole accordée au monde amateur

ARTICLE. Alors que le sport amateur collectif est toujours interdit jusqu’au 20 janvier, la ministre des sports vient d’accepter que des clubs amateurs puissent concourir lors de la Coupe de France de football. Un geste incohérent, car devant l’obligation maintenue de respecter le couvre-feu, ils ne pourront le faire sérieusement.

/2021/01/football Coupe de france amateur Roxana Maracineanu

La gouvernement vient de donner son feu vert. La Coupe de France, en péril depuis plusieurs semaines, devrait bel et bien avoir lieu. Outre le spectre d’un troisième confinement qui planera sur tous les stades de France les mois ou les semaines à venir, les matchs seront soumis à un protocole sanitaire implacable : tous les joueurs devront subir un test PCR 48 heures avant chaque confrontation. Si des cas positifs sont détectés et nécessiteront l’isolement d’une partie de l’équipe, la sanction tombera, cruelle : l’équipe sera éliminée par forfait.

Bien que contraignantes ces mesures permettent de soulager une partie du milieu sportif. Le 17 décembre, la Fédération française de Football (FFF) avait adopté un nouveau calendrier et une nouvelle organisation pour sauver sa compétition. Oublié les confrontations entre monde amateur et l’entrée en compétition de ces derniers. Terminé ce qui fait le charme et l’ADN de cette compétition, place à un système hybride ou monde pro et amateur ne se côtoieront pas avant les 16emes de finales, au début du mois de mars.

Une nouvelle organisation « rustine », qui ne masquait pas en décembre, le pessimisme ambiant. "Si j'écoute bien ce qui a été dit, on ne pourra pas reprendre l'entraînement avant le 20 ou le 21 janvier. On ne pourrait pas démarrer les compétitions avant février. C'est presque cuit", déplorait le président de la FFF, Noël Le Graët, au micro de France 3 Bretagne. Annoncée le 26 novembre par Jean Castex, cette interdiction de plusieurs mois achevait de saper l’optimisme de ceux qui croyaient encore à un monde apprenant à vivre avec le COVID pour le début de 2021. Déjà lourdement meurtri par le scandale Mediapro et par le chantage de Vincent Bolloré, le football français risquait de voir une compétition pesant 35 millions d’euros également disparaitre.

Désireuse d’offrir une respiration...

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