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Hijab dans le sport : la polémique enfle

ARTICLE. Le collectif "Les Hijabeuses" tente depuis plusieurs mois de faire autoriser le port du voile lors des compétitions officielles de football. Un amendement sénatorial déposé en janvier et dénoncé par la sphère islamogauchiste a mis le feu aux poudres…

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Mercredi 9 septembre devaient se tenir des « matchs de foot avec les Hijabeuses, les allié•e•s et les élu•e•s », organisé par le collectif de militantes pro-hijab (comme leur nom l’indique) “les Hijabeuses”, qui appartiennent à l’association “Alliance citoyenne”. La sphère islamogauchiste (avec en première ligne les journalistes Sihame Assbague et Taha Bouhafs, les femmes politiques Alice Coffin et Danièle Obono) a relayé cet événement dans le cadre duquel les militantes devaient se donner rendez-vous aux Invalides, à quelques encablures de l’Assemblée nationale. Dans le viseur des Hijabeuses, l’interdiction faite aux femmes de jouer voilée lors des compétitions de football.

Le match n’a finalement pas eu lieu. Ou plutôt si, mais dans un cadre bien différent que celui initialement imaginé. L’événement a été interdit par la préfecture de Paris le mardi 8 février. Le communiqué précise que le préfet a considéré que cette manifestation était « susceptible de créer des troubles à l’ordre public ». Ce qui aurait posé problème, notamment en raison de la proximité géographique avec l’emplacement de l’Hôtel de Matignon et des ministères de l’Agriculture et du Travail.

Une victoire à la Pyrrhus

Peu après les faits, le préfet a évoqué le contexte de grande violence entre partisans d’un islam radical qui menacent de mort la journaliste de Zone interdite, Ophélie Meunier, et des personnes « hostiles à la cause défendue et susceptibles d’en découdre avec les premiers ». Un recours a été déposé par le collectif pour contester cet arrêté préfectoral. Si elles n’ont pu marquer de buts, “les Hijabeuses” auront au moins remporté une bataille : si le tribunal administratif a condamné l’État à leur verser 1000 euros, il l’a fait dans l’après-midi, empêchant de fait la tenue de la manifestation.

Il s’agit donc là d’un nouvel épisode — très probablement pas le dernier — d’une saga...

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