Sophie Pétronin, l'égoïsme face à la solidarité de la Nation
OPINION. Un an après sa libération, l'ex-otage Sophie Pétronin a choisi de retourner là où elle a été enlevée : au Mali. Céline Pina revient sur son cas.
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Le 8 octobre 2020, Sophie Pétronin, otage de jihadistes maliens était libérée. En échange, plusieurs millions d’euros avaient été versés aux ravisseurs et quelque 200 djihadistes avaient été relâchés. L’otage s’était alors montrée d’un grand égoïsme, ne remerciant personne, apportant son soutien aux jihadistes et accusant en creux la France de n’avoir eu que ce qu’elle méritait.
Jamais il n’est venu à l’idée de cette femme et de sa famille que le coût à payer pour sa libération était à la fois exorbitant et monstrueux, et les engageait, autant vis-à-vis de la France que du Mali. Mais non, toute entière attachée au bon plaisir de sa petite personne, Sophie Petronin est retournée au Mali et ne comprend pas le rejet que son attitude suscite. Pire encore, son fils se permet de dire, face à l’indignation que le comportement de sa mère suscite : "On n'a jamais su à qui il fallait dire merci (...) on ne sait pas quel est le rôle de la France".
Le problème, c’est que cette affirmation est fausse et que tout le monde sait ce que cette affaire a coûté à la France. Avec cette phrase, Sébastien Pétronin atteint ici les sommets de l’hypocrisie et de l’irresponsabilité car tant l’énormité de la somme versée que la libération de terroristes patentés ont alimenté à l’époque la controverse autour de la libération des otages. C’est dire si l’homme ne se soucie pas d’être crédible et même cru tant semble l’exciter le fait d’incriminer la France.
Pourtant la libération de Sophie Petronin pèse et a pesé sur l’avenir du Mali puisque son sauvetage a essentiellement abouti à renforcer le poids des jihadistes dans cette région du monde, à subventionner le terrorisme local grâce à l’argent des contribuables français, à renforcer la menace pesant sur nos soldats comme les moyens...