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AstraZeneca suspendu temporairement : la France, chien fidèle de l’Allemagne

ARTICLE. La France voulait attendre jeudi pour décider s’il fallait, oui ou non, continuer d’utiliser l’AstraZeneca. Mais l’Allemagne, en décidant de suspendre son utilisation, a forcé la main au gouvernement français qui a décidé de lui emboîter le pas. Au nom d’un sacro-saint principe de précaution, qui laisse songeur à la vue des chiffres évoqués.

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L’Allemagne a décidé de faire cavalier seul. Alors que, d’après FranceInfo, un accord de principe liait le pays d’Angela Merkel à la France, la chancelière allemande a décidé hier, de passer outre la décision d’attendre l’avis de l'Agence européenne des médicaments sur une éventuelle suspension de l’AstraZeneca. Une décision qui a précipité celle d’Emmanuel Macron qui a annoncé lors d’une conférence de presse à Montauban vouloir emboîter le pas à l’Allemagne. Cette dernière a suspendu l’utilisation de l’Astrazeneca, suivant la recommandation du Paul Ehrlich Institute (PEI), expliquant que "après de nouveaux rapports de thromboses des veines cérébrales en relation avec la vaccination en Allemagne et en Europe, l'Île-du-Prince-Édouard estime que de nouvelles investigations sont nécessaires".

La décision est savoureuse. Surtout quand on sait que le gouvernement vantait encore les mérites de ce vaccin pas plus tard que Dimanche (la veille !) par la voix de Jean Castex, interrogé par Samuel Etienne dans son émission sur Twitch. Le président Macron qui montre les muscles en France, se refusant à tout confinement national, malgré les recommandations des différents organes de santé, est rapidement devenu bien faible face à l’Allemagne.

Pour accompagner la décision précipitée du président Français, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a pondu à la hâte un communiqué. Face aux “nouveaux cas inattendus d'événements thromboemboliques et de troubles de la coagulation dans plusieurs pays européens” et alors que “Rien n’indique à ce stade que ces événements sont en lien avec la vaccination“, elle a décidé la suspension dans l’attente d’un avis de l’agence européenne du médicament (EMA). En France, Annie-Pierre Jonville-Béra, présidente du réseau français des centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV), relève l’existence d’un seul problème de thrombose sur notre territoire. Plus de 12 000 cas d'effets secondaires ont été rapportés...

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