Covid-19

Covid-19 : Une fréquence très élevée d'effets indésirables pour le vaccin de Pfizer et BioNTech

ARTICLE. Les autorités sanitaires britanniques déconseillent d’inoculer le vaccin de Pfizer et BioNTech aux patients avec des antécédents de réactions allergiques. En France, le professeur Eric Caumes, patron de l'infectiologie à l'hôpital Pitié-Salpêtrière à Paris, s'inquiète du nombre important d'effets secondaires du vaccin Pfizer.

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Le Royaume-Uni a été le premier pays à autoriser le vaccin du laboratoire américain Pfizer et de son partenaire allemand BioNTech et a commencé mardi une campagne massive de vaccination, prioritairement pour le personnel médical mais aussi pour les personnes âgées.

Et dès le lendemain des premières vaccinations, «deux personnes ayant connu des réactions allergiques importantes ont mal réagi» à l’injection, a indiqué Stephen Powis, directeur médical du service national de santé pour l’Angleterre. «Les deux se remettent bien», a-t-il ajouté.

Si ces deux patients étaient effectivement sujets aux allergies avant le vaccin des deux sociétés de biotechnologies, ces réactions allergiques suscitent toute de même une vive inquiétude, au point que l’agence britannique du médicament, la MHRA, émette immédiatement une recommandation afin de ne pas vacciner «toute personne ayant un historique de réaction allergique importante à des vaccins, des médicaments ou de la nourriture (comme des réactions anaphylactiques ou ceux à qui il a été conseillé de porter un injecteur d’adrénaline)».

Hier, un haut responsable américain se montrait plus prudent que jamais et annonçait qu’en cas d’autorisation du vaccin aux États-Unis dans les prochains jours, les mêmes indications seraient émises afin de prévenir les risques potentiels : «Comme au Royaume-Uni, il est probable que le vaccin (sera déconseillé) aux sujets qui ont des réactions sévères connues, jusqu’à ce qu’on comprenne exactement ce qu’il s’est passé», a déclaré Moncef Slaoui, chef scientifique de l’opération Warp Speed de l’administration de Donald Trump.

En France, le professeur Eric Caumes, patron de l'infectiologie à l'hôpital Pitié-Salpêtrière à Paris, se montre lui aussi très sceptique vis-à-vis de ce vaccin de Pfizer et BioNTech dans les colonnes du Parisien. Il a pu en effet consulter le rapport de 53 pages de l'agence américaine du médicament, réalisé à partir des données transmises par Pfizer. Et il ne cache pas...

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