« Coronavirus : été 2020, l'épidémie imaginaire »
OPINION. Je vais tâcher d'exposer comment le pouvoir en place est en train de fabriquer une "deuxième vague" de toutes pièces en usant et abusant des tests.
Des tests PCR effectués par voie nasale pour détecter le virus
Les tests virologiques PCR (pour Polymérase Chain Reaction) permettent de déterminer si une personne est porteuse du virus au moment du test, grâce à un prélèvement par voie nasale ou salivaire. Le résultat est en général disponible dans les 24 heures qui suivent. Il s'agit d'une réaction de polymérisation en chaîne qui permet de dupliquer en grand nombre une séquence génétique connue d'un virus (ADN ou ARN), à partir d'une faible quantité de matériel génétique (ADN ou ARN prélevé, amorces spécifiques au virus). Ce processus permet alors de poser le diagnostic de la maladie.
Nombre de tests effectués pendant le pic épidémique : un quasi néant
En France, lors du pic épidémique de Covid-19 début avril, il n'y a pas de campagne de dépistage de masse du virus, et ce au moment où nous en avons le plus besoin. Pourtant, notre voisine l'Allemagne peut tester en masse... De son côté, à Marseille, le Pr Raoult préconise toujours de faire des tests PCR afin d'isoler les cas puis de les traiter. Il désobéit à la démagogie ambiante et teste en masse les marseillais dans son IHU (Institut Hospitalo-Universitaire).
On nous explique également que le dépistage par tests PCR sera réalisé après le déconfinement et que c'est très bien ainsi...
Nombre de tests en stagnation après le déconfinement
On dénombre environ 250 000 tests par semaine entre le 11 mai et début juillet, loin des 700 000 annoncés par Edouard Philippe (1). Mais nous allons voir que les vacances vont chambouler ces chiffres, avec des paliers assez visibles, signes probables d'une volonté d'atteindre des objectifs chiffrés...
Nombre de tests en augmentation en juillet
On apprend fin juillet que "le nombre de tests réalisés augmente depuis plusieurs semaines et frôle désormais les...