Notre beau pays à l’histoire si riche, notamment celle d’une révolution pour sortir d’un régime de dictature « divine », la monarchie, le premier en Europe à avoir lutté contre ce type de régime, n’a finalement jamais véritablement atteint son but : la démocratie. Excepté peut être à certains moments de son histoire républicaine (notamment au début de la Ve République), notre démocratie reste un exercice monarchique où, certes, ceux qui nous représentent sont élus par le peuple, pour mieux vivre selon les règles de l’ancien régime.

Un palais dévolu aux membres du gouvernement pour exprimer la force et la puissance d’un pays qui n’a plus qu’une envergure internationale limitée, une utilisation de fonds publics à des fins éloignées du service du peuple et de ses intérêt socio-économiques, un électoralisme, un narcissisme, un jacobinisme et bien d’autres « ismes » ont dévoyé, dans ma vision, l’idée même de l’existence d’une démocratie en France, au sens du pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple, comme l’avait si bien écrit Abraham Lincoln. Tant de douleur, de violence et de morts pour se débarrasser du régime de la monarchie absolue et se retrouver un peu plus de 200 ans plus tard et après 1 an de crise sanitaire dans une situation proche de celle de la fin du XVIIIe siècle, le courage en moins. Les sans-culottes doivent se retourner dans leurs tombes.

Nous subissons les mesures coercitives « imposées » par la crise virale sans jamais résister, toujours dans la brave acceptation du troupeau mollasson qui répond aux ordres du berger. Devant les restaurants, les musées, les cinémas tristement fermés, les gens se prennent en selfie, masqués, les yeux souriant, faisant des gestes avec leur mains :le V, petit doigt et index levé, comme lobotomisés par douze mois de contraintes, acceptant en s’amusant tout ce qui leur a...