Crépol, notre village à l’heure barbare : ces enfants qu’on sacrifie (partie 2)
CONTRIBUTION / OPINION. Pour certains, l’attaque de Crépol ne relève que d’une simple « rixe » entre jeunes. Pour d’autres, il s’agit d’une « razzia » illustrant « l’ensauvagement » de notre société. Et si c’était bien plus grave ?
D’autres Crépol sont à venir, car le « vivre ensemble » des progressistes au pouvoir est interprété comme un « ma(ssa)cron(s) ensemble ! » par certains individus ou groupes hostiles à la nation française et à la République. Quant à l’utilisation fréquente du couteau, elle conduit l’observateur attentif à envisager une dimension rituelle et sacrificielle à ces actes violents.
Un pays qui ne protège plus ses enfants de la fureur meurtrière des barbares a-t-il encore un avenir ? Malgré la censure, les intimidations et les contre-feux de la caste politico-médiatique, la dimension communautaire du carnage de Crépol transparaît, révélée par les identités des bourreaux et de leurs victimes. Après les profs, les policiers et les personnes âgées, c’est au tour des enfants d’être désormais sacrifiés sur l’autel sanglant du multiculturalisme.
Dans le cadre d’un « choc des civilisations » comme décrit par Samuel Huntington, le choix des victimes ne relève pas de l’impulsivité ou du hasard ; au contraire elles sont sélectionnées — « On est là pour tuer du Blanc ! », auraient déclaré les agresseurs selon des témoins — en fonction de leur valeur symbolique : ainsi les profs incarnent la culture, les policiers représentent l’ordre, les vieux sont la mémoire et les jeunes le futur d’un peuple ; autant d’objectifs à anéantir pour la civilisation à l’offensive.
Violence communautaire
Ainsi, dans une approche anthropologique, Crépol peut s’interpréter comme une illustration de la violence sacrificielle étudiée par René Girard dans La violence et le sacré. Dans cet ouvrage séminal, la religion est présentée comme un outil de régulation de la violence : pour garantir la cohésion sociale et apaiser les tensions entre les membres d’une communauté globalement homogène d’un point de vue ethnico-religieux, ladite violence est détournée vers un individu étranger au groupe, un « autre » qui servira de bouc émissaire.
Chez Girard, le sacrifice sanglant de cet « autre » —...