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Entre climato-sceptiques et climato-suivistes, les climato-réalistes

CONTRIBUTION/OPINION. Notre lecteur déplore le fait que le consensus médiatique sur la question du réchauffement climatique empêche tout débat. Cette contribution est publiée dans le but de faire vivre le débat et n’engage pas la rédaction.

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On connaît les climatosceptiques depuis Claude Allègre. La doxa bien-pensante les range depuis une quarantaine d’années dans la mouvance complotiste, souverainiste, voire fasciste, bref, vous l’aurez compris : chez les méchants !

On ne peut certes pas nier aujourd’hui le réchauffement climatique, du moins en Europe : on voit tous fondre et reculer les glaciers alpins, entre autres stigmates d’une modification climatique, qui n’est pas pour autant un « dérèglement », le climat n’étant pas « réglé », mais obéissant à des variations cycliques sur le long temps géologique. Une alternance de périodes plus ou moins longues de glaciations et de réchauffements comme le rappellent à bon escient entre autres observateurs avisés le scientifique Yves Roucaute dans L’Obscurantisme vert (Le Cerf, 2022) et le philosophe Michel Onfray dans la revue Front Populaire n° 5. Ces variations ont toujours existé, et bien avant l’apparition de l’homme sur terre. Ce qui, soit dit en passant, rend problématique et discutable la responsabilité anthropique du pseudo « dérèglement ». On pourra lire à ce sujet le dernier livre du scientifique Steven Koonin : Climat, la part d’incertitude (L’Artilleur, 2022).

Il semble pourtant qu’on assiste régulièrement à de nouvelles offensives médiatiques de ceux que je nommerai, pour flatter leur télévisuel ego-responsable, les climato-suivistes, les gentils, résolument dans le camp du bien, forts de leur nombre et de leurs convictions forgées aux journaux télévisés, les autres étant selon eux dans un « déni du réel irresponsable ». Ces « awaken » du climat n’ont, hélas, pas que des motivations nobles : sauver la planète. Ils aimeraient bien aussi sauver leurs places, on les comprend en ces temps difficiles de « fin d’abondance » et on sait combien le buzz sensationnel nourrit le dieu audimat qui a le pouvoir de vie ou de mort sur les médias.

Par exemple, le 27 février sur Arte, on nous annonce peu après 20 h, très sérieusement et...

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