Ecologie

Face au nihilisme des écologistes : construire l’avenir

OPINION. Troisième et dernier volet (Premier et deuxième volet) du passionnant triptyque que nous a livré Claude Rochet. Cette fois-ci, loin des élucubrations dogmatiques et sociétales des « écolos-nihilistes », l’auteur nous invite à réfléchir à des pistes sérieuses, efficaces et intelligentes permettant d’envisager l’avenir sereinement sur le plan écologique.

/2021/02/ecologie_Nihilisme

Un écologue sérieux s’attaquerait aux réels problèmes d’une économie qui n’a plus de direction. Les écolos, inspirés par leur idéologie de désindustrialisation, de destruction et de punition du peuple, ne proposent que des mesures parcellaires sans aucune vision d’ensemble. Trottinettes et vélos ne procèdent d’aucune analyse des systèmes de transport, comme au Danemark par exemple. Paris se dote d’un « adjoint au quart d’heure », mais avoir accès à tous les services en moins d’un quart d’heure suppose une conception d’ensemble du système de vie urbain comme à Singapour qui a fixé comme contrainte à la conception de la ville pas plus de 45 minutes par jour de déplacement domicile lieu de travail. La science des systèmes nous apprend que la sur-optimisation d’un sous-ensemble aboutit à une sous-optimisation du tout.

Les écolos-nihilistes ne proposent que des mesures anti-symptômes : ce n’est pas toujours absurde comme l’interdiction des sacs en plastique, mais cela ne s’attaque pas aux causes qui les produisent. Le but des écolos est de ramener l'humanité au "meilleur des mondes", un état de nature fantasmé qui tournerait le dos à deux siècles de développement technologique. Tout cela s’appuie sur un nombre impressionnant de stupidités :

_Il faut sauver la planète même si pour cela il faut sacrifier l'humanité ! Or, il y a plusieurs centaines de milliards de systèmes solaires dans notre galaxie contenant des planètes comme la nôtre... et plusieurs centaines de milliards de galaxies dans l'univers visible... et combien d'autres univers ? Sauver notre terre n'a de sens que parce qu'elle abrite l'humanité. Le vrai enjeu écologique est l'inverse : rendre la nature plus accueillante, de manière durable, pour l'homme.

_La dimension de notre monde est finie, nos ressources ne sont donc pas illimitées. Non, dans une économie circulaire aux principes de fonctionnement symbiotiques tout étant recyclé, un monde limité...

Vous aimerez aussi