Hugo Clément a eu raison
CONTRIBUTION / OPINION. En acceptant de participer au "Grand débat des valeurs" organisé par le magazine Valeurs actuelles, le journaliste et militant écologiste Hugo Clément s'est attiré les foudres du « camp du bien », qui a décidément bien du mal avec les concepts de débat et d'ouverture.
Nouveau tsunami dans un thé bio : voilà que le journaliste Hugo Clément subit une campagne de diabolisation du seul fait d’avoir défendu ses idées lors d’un débat organisé par Valeurs Actuelles.
Lorsque Rokhaya Diallo publie une tribune dans Causeur, les mêmes ne trouvent rien à redire parce qu’elle y défend des idées qui leur sont chères. En s’attaquant ainsi à Hugo Clément, ces gens ne font que montrer toute l’étendue de leur mépris des causes écologique et animale. Non seulement ils sont spécistes, méprisants avec les animaux lorsqu’ils refusent dans cet abject deux poids deux mesures que la cause animale, tenue par eux pour un combat mineur, soit défendue partout où elle peut l’être, mais ce sont des climatosceptiques, ou au moins des climatorelativistes, si l’on veut faire preuve de plus de nuance que ce dont ils sont eux-mêmes capables : ils font fi de l’importance d’un consensus général sur l’enjeu du climat, s’ils ne sont tout simplement pas indifférents au sort de la planète, tout occupés à jouer les redresseurs de torts sur les réseaux sociaux. Mais la planète ne peut se payer le luxe du virtue signalling.
La crise écologique que nous traversons suppose de convaincre d’autres camps que le sien ; en essayant de faire de l’écologie la chose d’un camp politique au mépris de son caractère transpartisan, ils sont un obstacle à la résolution de la crise climatique et autres catastrophes en cours. Leur sectarisme est dangereux car il dissuade les militants de faire leur travail, comme l’a courageusement et brillamment fait Hugo Clément dans un camp qui n’est pas le sien. C’est une évidence pour toute personne sincèrement préoccupée par ces causes, des causes dont ces professionnels de la cancel culture nous font oublier l’urgence. Qu’ils sachent en tout cas, en sortant de leur...