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La gauche, la droite et l'inversion des pôles

CONTRIBUTION / OPINION. Des "résistants" adeptes du massacre, une gauche vendue au marché et aux idéologies les plus obscurantistes, un peuple laissé à lui-même… Tout s'est renversé en quelques années à peine. Essentiellement pour le pire.

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« Le fascisme peut revenir sur la scène à condition qu’il s’appelle antifascisme », disait Pier Paolo Pasolini.

Le 9 mai dernier, apostrophant Gérald Darmanin dans une envolée de manchettes digne du Garde des Sceaux, la députée Francesca Pasquini (EELV) s'était la première référée en séance à la Résistance française et plus précisément au Chant des partisans : « Monsieur le ministre, entendez-vous le vol noir des corbeaux sur nos plaines ? Entendez- vous les cris sourds du pays qu’on enchaîne ? »

Le seul "vol noir"  – ou plutôt "voile noir" – qui obscurcisse en l'occurrence nos plaines est celui de l'extrémisme islamique, par ses collègues et elle-même consciemment soutenu.

Au lendemain du 7 octobre, faisant comme à l'accoutumé fi de la honte et de l'honneur, la NUPES a poussé le bouchon hors limite en osant la sordide comparaison entre l'action de la Résistance française durant la Seconde Guerre mondiale et l'abominable massacre perpétré par le Hamas. Si tant est qu'ils fussent pour une fois bien inspiré, ils auraient mieux fait de comparer celui-ci au massacre d'Oradour sur Glane par le 1er régiment de Panzergrenadier appartenant à la division SS Das Reich.

Quels maquisards se sont lâchement abrités derrière la population française, derrière leurs propres compatriotes, pour tendre des embuscades à l'occupant? Quels francs-tireurs se sont servis des leurs comme boucliers humains pour se mettre à l'abri des représailles ? Aucun résistant ou partisan français n'a, que je sache, égorgé, mutilé, violé ou brulé vif femmes, enfants ou nouveau-nés. Soldats sans uniforme, ils se sont battus avec courage et honneur. Nombreux sont tombés ou furent torturés puis fusillés, bien souvent après dénonciation, pour avoir défendu la liberté et la souveraineté de la France, leur patrie, leur nation. Comparer les exactions – au paroxysme de la barbarie – du 7 octobre à des actes de...

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