Cité par le Jerusalem Post, le ministre des finances israélien Bezalel Smotrich a récemment affirmé que « pas un seul grain de blé ne pénètrera dans Gaza si c’est pour finir entre les mains du Hamas ». Alors que la gauche mondiale critique la décision d’Israël de bloquer l’aide humanitaire et continue de se livrer à une honteuse inversion victimaire, il est grand temps que tous ceux qui voient dans le Hamas des héros de la cause palestinienne réalisent qu’ils en sont au contraire les bourreaux.

L’aide humanitaire est notoirement détournée par le Hamas et constitue pour les terroristes un revenu essentiel pour rester au pouvoir et accroître leur emprise sur un peuple dont ils n’ont que faire. La répression sanglante des manifestations récentes, tout comme l’utilisation systématique des civils comme boucliers humains l’illustrent parfaitement.

Le Hamas affame les Palestiniens

Comme cela a été expliqué par Gideon Saar, ministre des Affaires étrangères israélien, la décision prise par Israël de couper l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza le 4 mars dernier visait à priver le Hamas de « sa première source de revenu » et non à priver les Gazaouis de ressources. Cela, le Hamas s’en charge lui-même depuis le début de la guerre. Le 16 octobre 2023, l’UNRWA, dont plusieurs employés ont été impliqués dans le pogrom du 7 octobre, avait ainsi déclaré sur X que des membres du Hamas s’étaient emparés d’essence et de matériel médical livré à l’agence et destiné aux Gazaouis avant de supprimer les messages en question.

Cette pratique n’est pas nouvelle, comme en attestent les déclarations du bureau général d’inspection de l’USAID qui a identifié des « interférences délibérées et des efforts visant à détourner l’aide humanitaire au profit d’organisations terroristes et notamment du Hamas » au sein d’ONG et d’agences, telles que l’UNRWA. Le New York Times, pourtant...