Sur le terrain, j’ai découvert que tout n’est pas foutu. Depuis quelques mois, je suis correspondante pour un journal local. J’ai pris ce job non pas pour ce qu’on y gagne, mais pour me faire un réseau, car je suis en reconversion professionnelle. Je pourrais faire un article complet sur les conditions de travail des correspondants, mais je crois que ça n’intéresserait pas grand monde.

En revanche, j’ai pensé que mon expérience sur le terrain, si je l’écrivais, pourrait redonner le moral à plein de gens qui, comme moi avant de commencer ce travail chronophage et peu payé, pensaient que tout était foutu.

En effet, avant d’aller sur le terrain, j’avais une vision assez noire du monde. Je regardais les actualités, je lisais différents journaux. Je me documentais sur l’état du monde depuis chez moi. Effectivement, il y a de quoi être effaré quand on voit les chiffres de la délinquance, du trafic de drogue, de la baisse du niveau scolaire des élèves, etc. La liste de ce qui ne va pas est longue comme le bras, en France et dans le reste du monde. Comme beaucoup, je regardais l’avenir avec angoisse et tristesse.

Jusqu’au moment où je me suis déplacée sur le terrain, dans les petites communes de Côte-d’Or pour rencontrer les habitants. Et là, petit à petit, non seulement mon regard a changé, mais j’ai commencé à penser différemment. J’ai même ressenti un truc bizarre qui ne s’était pas manifesté en moi depuis très longtemps : de l’optimisme !

Alors, j’aimerais le crier haut et fort ici dans cet écrit. Oui, il y a des choses qui fonctionnent dans le bon sens et des tas de gens bien, qui n’ont qu’un but : aider les autres et cela de façon désintéressée.

J’aimerais vous parler d’eux et j’aimerais, un peu naïvement c’est...