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Manipulation par la peur : comment les élites empoisonnent le processus démocratique

OPINION. La crise sanitaire, mais pas seulement, a plongé nos sociétés occidentales dans un climat de peur permanent. À quelques mois d’une échéance électorale, il est selon notre lectrice impératif de retrouver une sérénité démocratique.

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Le gouvernement des élites financières mondialisées avec l’aide des bourgeoisies de droite et de gauche a conduit le continent ouest européen dans une déstructuration sociale qui met en danger la cohésion des nations et l’avenir même de nos peuples.

L’exploitation ad nauseam de la peur du Covid, mais aussi du danger d’un retour du fascisme et de la crainte de l’effondrement climatique, est devenue la dernière arme pour maintenir sous le boisseau le peuple qui commencerait à prendre conscience de ses intérêts. Le retour d’un climat serein est nécessaire pour que l’élection présidentielle, seule arme non violente et légitime dans nos démocraties, puisse stopper cette dérive antidémocratique.

J’ai lu avec beaucoup d’intérêt l’interview de Christophe Guilluy parue dans Le Figarodu 22 novembre, qui m’a donné l’idée de cette chronique. Une fois actée par Christophe Guilluy la constatation de la fracture Macron/Lepen, métropole/France périphérique, bourgeoisies de droite et de gauche ajoutées aux boomers, aux retraités et aux classes populaires, il fait remarquer fort à propos que ces classes populaire et moyenne étaient celles qui portaient autrefois la référence sociale et culturelle permettant aux nouveaux arrivants de s’intégrer. Ces classes ont été peu à peu laminées par la mondialisation et ne peuvent donc plus représenter un modèle enviable.

Cette France périphérique a été assimilée à un ensemble de loosers racistes qu’il faut mettre hors circuit, idée immédiatement relayée par la plupart des médias lors de l’irruption des gilets jaunes sur le devant de la scène. Il n’est resté alors aux politiques que la mise en valeur de minorités disparates, à satisfaire une à une, pour grappiller des voix.

Pourtant, il existe une vraie majorité de Français attachés à leur territoire et au lien de l’État providence avec la valeur travail, et ce quelque soit son origine, mais elle n’a plus de...

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