Covid-19Crise Sanitaire

Covid-19 : bilan d’une psychose collective

CONTRIBUTION / OPINION. Les soignants non vaccinés ont été réintégrés, l’application TousAntiCovid a été mise en pause. La crise sanitaire est dernière nous. Pour notre lecteur, le temps est venu d’analyser ce qu’il désigne comme une « peur panique » aux « allures de folie furieuse ».

/2023/07/Covid-Macron-Veran


Personne n’a oublié ces propos symptomatiques du président de la République : « Eh bien là, les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder… » On a vu des médias de grand chemin, des scientifiques, pour la plupart des non-spécialistes, participer allègrement à un climat anxiogène, voire totalitaire. Un autre Emmanuel, du nom de Lechypre, éditorialiste sur BFMTV, a pu donner libre cours à sa furie en toute impunité le 30 juin 2021 : « Les non-vaccinés, ce sont des dangers publics. (…) Je ferais tout pour en faire des parias de la société. Je les ferais emmener par deux policiers au centre de vaccination. Il faut aller les chercher avec les dents et avec les menottes, s’il faut ! »


Anciens décomptes d’une folie peu ordinaire


Voici tout un beau monde qui nous a entraînés par intimidation dans la spirale la plus sidérante, la plus contraire à toute déontologie scientifique et médicale. Le pouvoir médiatique avait parlé, l’exécutif obéissait. Dans son discours du 12 juillet 2021, le président constituait « les parias de la société » voulus par Lechypre. La mesure du « pass sanitaire » (avec QR code) remplissait l’objectif : cafés, restaurants et centres commerciaux, etc., étaient interdits aux non-vaccinés. Une solution moins brutale et tellement plus pratique que les menottes. De plus, Emmanuel Macron, exécutant zélé, apportait une justification : il évoquait vaguement certains États, « en Asie ou dans le Pacifique » ayant dû « se résoudre à un reconfinement ». Le passe sanitaire devait permettre d’éviter la solution asiatique.

Le président disait encore qu’en 2020, « le Covid avait détruit près de 300 000 emplois ». C’étaient bien plutôt les deux longues paralysies successives, dont il avait été le maître d’œuvre, qui avaient causé les destructions d’emplois. La folie battait son plein. Chacun se souvient des épisodes les plus ubuesques : attestations stupides que chacun modifiait à sa guise, plages interdites ou...

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