La polyvalence est un véritable atout pour le salarié en entreprise. En multipliant ses compétences, un employé arrive rapidement à laisser une empreinte qui lui est propre dans son milieu professionnel. Il grimpe les échelons à grands pas et devient même un élément indispensable pour garantir la productivité au sein de l’entreprise pour laquelle il travaille. De plus, à l’heure actuelle où la digitalisation et le numérique se retrouvent au cœur de toutes les activités, tout salarié, et donc l’équipe entière dont il fait partie, se doit de savoir jongler avec plusieurs compétences. Voilà la définition de la polyvalence dans sa version positive et libérale, en réalité assez éloignée de la réalité.

Dans le contexte économique tel qu’on le connaît depuis le début des années 1980, la mode est au « produire plus avec moins ». C’est en cela que la polyvalence prend toute son importance, en particulier pour les PME qui réussissent à maintenir un chiffre d’affaires élevé tout en limitant le recours à des renforts externes. Condition qui ne peut se réaliser que si les salariés sont suffisamment formés aux diverses tâches auxquelles ils doivent faire face au quotidien. En France, la législation actuelle via par exemple le CPF (Compte personnel de formation) ne dit pas autre chose. Mais la tendance au « toujours plus, toujours plus vite » nécessite forcément diverses compétences qui doivent être correctement maîtrisées. Un salarié qui serait à la traîne sur une ou plusieurs de ses compétences va immanquablement freiner son équipe et, à moyen terme, freinera de lui-même son propre parcours professionnel. Attention donc à ne pas idéaliser le concept ni en abuser : nombreuses sont les entreprises qui exigent de leurs salariés tout et son contraire. À terme, cette stratégie uniquement dictée par des impératifs financiers ne pourra que créer des perdants.

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Évidemment, sous les...