Le parti néerlandais de Geert Wilders, parti de droite conservateur libéral, au sens où il veut conserver l’identité de la Hollande face à la menace islamiste, a remporté les élections législatives. Le PVV (Parti de la Liberté : Partij voor de Vrijheid) a remporté 37 sièges et une victoire électorale confortable. L’alliance gauche verte de Frans Timmermans est deuxième avec 25 sièges. Le VVD de centre droit, le parti de l’ancien premier ministre Mark Rutte, a remporté 24 sièges. Le Nouveau contrat social de Pieter Omtzigt, centre droit, 20 sièges ; le Mouvement agriculteur-citoyen (BBB) de Caroline Van der Plas — souvenez-vous des convois de la liberté —, 7 sièges ; le Forum pour la démocratie (FvD) de Thierry Baudet — victime d’une agression antifa pendant la campagne —, 3 sièges. La chambre basse est composée de 150 sièges pourvus pour quatre ans au scrutin proportionnel plurinominal avec listes ouvertes dans une unique circonscription nationale.

Geert Wilders est l’« héritier » de Pim Fortuyn, sociologue devenu politicien, assassiné par un militant d’extrême gauche écologiste voulant soi-disant l’empêcher d’« exploiter les musulmans comme boucs émissaires », selon ses déclarations lors de son procès en 2003. Sa victoire inquiète Bruxelles, c’est-à-dire la commission bureaucratique constructiviste de Bruxelles : le PVV a promis notamment un référendum sur l’adhésion des Pays-Bas à l’Union européenne. Nexit. Retour de la grand-peur du Brexit.

Déjà dans les années 1980, le politicien Hans Janmaat clamait haut et fort que les Pays-Bas sont arrivés à saturation ! Il fut mis au ban de la vie politique, attaqué par des militants gauchistes, sa femme perdit une jambe lors d’un incendie criminel.

En 1990, un dirigeant musulman déclara à la radio – une station subventionnée d’Amsterdam, précise Douglas Murray — que « ceux qui résistent à l’islam, à l’ordre de l’islam ou qui s’opposent à Allah et...