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Pour une écologie conservatrice

OPINION. Pour notre abonné, l’écologie politique actuelle n’est que le vecteur d’une idéologie progressiste déracinée et destructrice des identités diverses. Il appelle à développer une écologie davantage en phase avec les lois naturelles et qui respecte autant la planète que les peuples.

/2021/07/ECOLOGIE

Werner Sombart avait coutume de dire qu'il existe une forme de socialisme par peuple, et qu'il existe encore une multitude de nuances à l’intérieur. Ainsi, de la multitude de ces nuances, dans leur façon de se confronter les unes aux autres, se manifeste la vivacité ou la chute d'une idée. S'il était encore parmi nous, il préconiserait sans doute de ne pas laisser le champ libre à l'accaparement idéologique de l'écologie. Afin de rendre celle-ci saine, il est indispensable de lui apporter la contradiction.

Les lois de la nature

L'écologie a été quasiment confisquée par un esprit bourgeois et bohème, alors que paradoxalement c'est ce même esprit de la ville déconnecté de la terre qui a eu le plus d'impact néfaste sur la planète. Jamais à court d'idées pour imposer des contraintes ou des restrictions en tout genre, ces pharisiens n'en demeurent pas moins incapables d'impulser un véritable changement de paradigme qui permettrait de sortir des vieux schémas politiques. C'est que l'Européen authentique ne peut se porter véritablement vers l'écologie que si elle lui permet de retrouver sa liberté, sa spiritualité ou sa religiosité, sa dilection pour l'authenticité et le sens de la vie qui le rendent d'instinct proche de la nature. De tout temps, l'Européen authentique s'est attaché à reconnaître et à respecter les lois de la nature.

Pousser les peuples à l'auto-flagellation car ils sont de vilains pollueurs n'est le fait que d'une réalité sentimentale et dogmatique qui méconnaît au plus au point l'âme occidentale. En vérité, les écolos progressistes sont des humanistes qui ont détourné leur sentimentalisme excessif vers des motifs environnementaux. Pour eux, il est donc plus facile de s'attaquer aux conséquences du problème que de remettre en question les causes. Pourtant, au-dessus des « peuples pollueurs », il y a les exploiteurs des peuples. Il y a...

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