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Réchauffisme, l’idéologie du toujours pire qu’hier, mais mieux que demain

CONTRIBUTION/OPINION. Derrière la volonté affichée de sauver l'humanité, les prétendus défenseurs du climat entendent diriger les hommes. Un rappel de la nécessaire distinction entre ce que dit la science et ce que l’idéologie lui fait dire.

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Le réchauffisme est le nom d’une idéologie moderne basée sur les convictions cumulées du réchauffement global de la planète et de son origine anthropique. Dans les cercles réchauffistes, les variations climatiques sont monocausales et trouvent leur origine dans les travers du monde de l’ici bas : l’impiété des hommes. Le réchauffement aurait la particularité de n’avoir que des conséquences néfastes, voire terrifiantes, en sorte que le monde qui se réchauffe serait toujours pire qu’hier, mais mieux que demain.


Une théorie de l’apocalypse


Le réchauffisme commande l’existence d’un paradis climatique originel qui daterait de 1850. Il s’agirait du point de bascule induit par la révolution industrielle, point d’orgue de notre hérétisme destructeur d’humanité. Le corollaire de la théorie du réchauffement anthropique est la considération d’une augmentation des températures qui conduirait inexorablement à l’apocalypse et n’aurait aucun effet bénéfique. Il y eut une époque antérieure à 1850 où la douceur inhabituelle des hivers était existante et accueillie avec bienveillance. Le 3 mai 1797, l’abbé Blanc de La Clusaz (actuelle station de ski alpin) témoignait par exemple : « Nous nous trouvons agréablement surpris de voir la campagne en feuilles… jamais vivant n’a vu d’hiver aussi agréable. Ayant passé le mois de décembre, janvier et février sans tomber ni pluie ni neige et sans geler. »

Il y a dans tout événement, aussi sombre soit-il, des contreparties y compris au sein des plus grands drames. Car enfin, si les glaces venaient à régresser dans le cercle arctique, peut-être que le Groenland pourrait à nouveau justifier son étymologie de « terre verte » qui désignait les prairies où les populations autochtones faisaient encore brouter leur bétail il y a 1000 ans. Que l’équation globale ne soit pas favorable n’interdit pas d’identifier des contreparties positives. La proscription généralisée de ces éléments positifs est en elle-même hautement suspecte de volonté de maintien...

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