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Capitaliser sur la notion de souveraineté : le projet d'Oser la France, le mouvement de Julien Aubert

ARTICLE. Le mouvement Oser la France, fondé et dirigé par Julien Aubert, tente de se faire une place dans le débat politique. Dans le Journal du Dimanche, ses cadres insistent sur l’importance de redonner aux notions de souverainisme et de gaullisme leur signification vitale.

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Peut-on y voir une bonne nouvelle pour le souverainisme ? Pour le Journal du Dimanche, les cadres du mouvement Oser la France dessinent les contours de leur projet pour le pays.

Chose fondamentale : Oser la France n’a pas vocation à se revendiquer de gauche ou de droite. « Dans le mouvement, il y a des chevènementistes, des anciens pasqualistes, et même l’ancien suppléant de Benoît Hamon, Jean-Philippe Mallé », souligne le président et fondateur du parti, Julien Aubert. Selon lui, tous ceux qui ont la souveraineté chevillée au corps peuvent y adhérer. Pour ce faire, pas question donc de plaider pour l’union des droites. « Notre intérêt n’est pas d’unir la droite, car les droites sont différentes : certaines sont pro-européennes ; d’autres diront même que le macronisme est de droite, et ils n’auront pas tort. Et puis, en France, le régime parlementaire ne se prête pas à l’union des droites », soutient le porte-parole du mouvement, Gabriel Melaïmi. Ce qui nous intéresse, c’est la France, et la notion de souveraineté », renchérit-il.

Parler de gaullisme plutôt que de souverainisme

Sans toutefois faire du souverainisme un mantra politique. « Je n’aime pas le mot de "souverainiste", parce que cela donne l’idée...

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