Covid-19 : quelles conditions pour la présidentielle ?
ARTICLE. Le gouvernement, les partis politiques et les candidats se sont réunis par visioconférence le 11 janvier pour discuter de l’organisation de l’élection présidentielle en période de crise sanitaire. À quatre-vingt-dix jours du scrutin, des candidats s’inquiètent des éventuelles mesures que pourrait décider le gouvernement…
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Le Premier ministre Jean Castex a réuni (en visioconférence) les principaux candidats ou leurs représentants de partis, pour discuter avec eux et prendre acte des propositions qu’ils ont été amenés à faire en ce qui concerne l’organisation de cette élection présidentielle en pleine pandémie. En tout, 35 personnes y ont participé (selon France info) dont Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, Yannick Jadot, Éric Zemmour ou encore Nicolas Dupont-Aignan et Florian Philippot. Valérie Pécresse était représentée par son directeur de campagne Patrick Stefanini et Anne Hidalgo par le secrétaire du PS Olivier Faure.
L’objectif de cette réunion en visioconférence était d’associer toutes les formations politiques, venues avec des propositions, mais le Premier ministre s’est bien gardé d’apporter des réponses définitives, laissant planer le doute sur ce qui adviendra dans la suite de la campagne. L’annonce la plus concrète concerne la mise en place du « Comité de liaison Covid » pour la présidentielle, dont l'objectif est de favoriser la concertation entre tous les acteurs de cette campagne. Ce comité sera dirigé par le conseiller d’État Jean-Denis Combrexelle (qui était déjà en charge des élections départementales et régionales en 2021) et sa première réunion, fixée au 14 janvier à dix heures, se tiendra à l’hôtel Matignon.
Dépenses supplémentaires, meetings réduits, masques…
La question des dépenses supplémentaires liées à l’épidémie (remboursement des masques, location de salles plus grandes pour respecter les distanciations, demandé par LFI) était l’un des principaux sujets abordés durant la réunion, et deux pistes ont été évoquées : la hausse du plafond des dépenses autorisées (un peu plus de 16 millions par candidat au 1er tour) ou encore l’augmentation du forfait que tous perçoivent (800 000 euros environ).
Marine Le Pen a demandé à ce que les conditions du télétravail ne soient pas appliquées aux équipes de campagne, et le directeur...