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Covid, présidentielles… Des nouvelles de la Farce

OPINION. À la suite d’un premier texte dans lequel il balayait les travers de notre système politique empêtré dans une crise sanitaire, notre contributeur poursuit sa satire de notre « cher Absurdistan ».

/2021/10/CRISE-SANITAIRE-PRESIDENTIELLE-2022


Je viens de recevoir une lettre d’une vieille connaissance me racontant toujours plein d’événements incroyables. Et là, ce petit Tom m’écrit pour me donner des nouvelles de la Farce, vous savez, cette contrée assez lointaine dont je vous ai déjà parlé, en proie à de nombreux problèmes. Je ne résiste pas à l’envie de vous transmettre ces informations à mon tour.

Nous voilà replongés dans ce petit pays en temps d’épidémie impossible à soigner, où l’individualisme prospérait autant que la peur se diffusait. Le grand malheur était que les farcis et les petits farceurs restaient le plus souvent enfermés dans leur Dantoltube. S’ils se décidaient enfin à sortir un peu plus loin que leur maisonnée, ils verraient que le Dantol — le fameux virus évoqué dans mon premier texte — était clairement en train de reculer. Presque plus personne n’était atteint et le peu de malades guérissait très vite. Seuls, dans leur emprisonnement volontaire, ils ne goûtaient plus aux petits plaisirs de la vie, et se surprenaient souvent à regretter le temps où les grands farceurs les pourchassaient pour les enfermer dans la Sous-Farce. Au moins, ils étaient plusieurs et même si cela s’avérait très pénible, ils espéraient à chaque instant pouvoir en sortir, et revivre comme avant.

Là, dans leur angoisse permanente de l’Autre, et de l’avenir commun, ils devenaient fous. Ils ne pouvaient même pas tourner en rond, alors imaginez-les un peu, sortir quelques minutes rapidement en se cachant et en chuchotant s’ils croisaient un voisin, puis une fois les fourmis dans les jambes passées, et peut-être dans la tête même, ils retournaient dans leur Dantoltube se mettre à l’abri de ce virus qui les menaçait d’asphyxie. Les autorités avaient beau être rassurantes sur l’évolution de la maladie, la propagande précédente avait marqué les esprits, pour ne pas...

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