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État de droit : levée de boucliers de la gauche et de la Macronie pour défendre leur doxa

ARTICLE. En osant mettre en avant le peuple souverain comme source de l’Etat de droit, le nouveau ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a reçu une volée de bois vert de la part de la gauche et de la Macronie. Interrogé par Le Figaro, l’ancien secrétaire général du Conseil constitutionnel, Jean-Eric Schoettl, estime que « pour une certaine doxa, tout déplacement du curseur dans le sens de la sécurité, des exigences collectives, de l'ordre public, des intérêts supérieurs de la nation, est liberticide ».

Bruno-Retailleau
Bruno Retailleau, nouveau ministre de l'Intérieur.


Une simple petite phrase anti-doxa et la gauche et les macronistes ont vu rouge. Dans le Journal du Dimanche publié le week-end dernier, après la responsabilité de la justice pour partie dans le meurtre de Philippine par un migrant marocain, le nouveau ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a estimé que « l’Etat de droit, ça n’est pas intangible ni sacré ». « C’est un ensemble de règles, une hiérarchie des normes, un contrôle juridictionnel, une séparation des pouvoirs, mais la source de l’État de droit, c’est la démocratie, c’est le peuple souverain », a-t-il précisé. Interrogé dimanche soir sur LCI, le ministre a jugé qu’une « société multiculturelle » était une « impasse » et « conflictuelle », qui « comporte des risques de devenir aussi une société multiraciste». « Je pèse mes mots », a-t-il lancé sur la chaîne d’information, ajoutant également que « l’immigration n’était pas une chance pour la France ». Des déclarations qui ont provoqué...

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