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Front Populaire : le leur et le nôtre

COMMUNIQUÉ. Depuis le lancement de la coalition de gauche sous la bannière « Front Populaire » pour les élections législatives de juin-juillet 2024, s’est installé un climat de confusion avec le nom de notre média. Mise au point.

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Crédits illustration : © ISA HARSIN/SIPA


Halte à la confusion ! Lorsque nous avons choisi de prendre le nom « Front Populaire » en juin 2020 – quatre ans déjà ! –, l’idée était claire, simple, évidente. Dans le sillage de la coalition des gauches formée en vue des élections législatives de 1936, la revue fondée par le philosophe Michel Onfray avait pour mission de fédérer des sensibilités politiques diverses autour d’un objectif commun : défendre la souveraineté du peuple français.

Ne reniant pas les procès en « populisme » – anathème non infamant à nos yeux si l’on admet que nous avons affaire à une élite populicide qui a bradé la souveraineté et les intérêts de la France et des Français tantôt aux marchés tantôt à l’Union européenne (quand ce n’est pas la même chose) –, nous ne voyions alors pas de meilleur nom pour désigner ce « front »,  résolument populaire et fédérateur de toutes les bonnes volontés, qu’elles soient « de gauche, de droite, de nulle part et d’ailleurs ».

Coup de chance ou signe du destin : alors que la revue était encore au stade embryonnaire, la marque « Front Populaire », détenue jusqu’alors par le Parti communiste français, expirait le 26 mars 2020 à l’Institut national de la propriété industrielle (INPI), faute de renouvellement (on jugera à cette aune tout l’intérêt que les partis de gauche lui portaient à l’époque). Ainsi, par cette acquisition, la revue Front Populaire pouvait aisément trouver sa place dans le paysage intellectuel et éditorial français.

Loin de vouloir donner dans la captation d’héritage, notre démarche relevait davantage du clin d’œil historique et d’une forme d’hommage à une époque désormais lointaine où la gauche française se voulait à l’écoute des préoccupations des classes populaires. Cette appellation a-t-elle fait des remous ? Probablement. En décembre 2020, quelques mois à peine après le lancement de notre premier numéro coiffé d’une devise signée La...

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