Présidentielles : les souverainistes dans l’impasse ?
OPINION. Malgré la popularité des idées souverainistes, les perspectives de les voir émerger en 2022 sont assez minces à cette heure. Pour notre abonné, il est nécessaire de trouver rapidement un candidat à même de les incarner.
Les Présidentielles arrivent très vite et malgré les efforts de Front Populaire, les perspectives pour les souverainistes sont plutôt décourageantes : multiplicité des candidats déjà en lice, dont aucun ne semble rechercher l’unité, condition pourtant indispensable pour qu’une candidature souverainiste fasse plus que de la figuration intelligente. Front populaire ne doit pas devenir un parti. En revanche il pourrait travailler à la recherche d’une candidature crédible souverainiste, après avoir défini les grandes lignes d’un programme, car comme l’a montré le référendum de 2005, le souverainisme peut être majoritaire dans notre pays.
Depuis 2005, les choses n’ont fait qu’empirer pour la France : différentiel France/Allemagne dans le domaine industriel notamment), dégradation de la situation dans les « territoires perdus » de plus en plus nombreux, etc. Il y a des gens de qualité qui permettent d’envisager un gouvernement solide, de gens compétents, des économistes, des écologistes scientifiques (et non folkloriques), des gens de culture, des sportifs, etc.
J’aimerais que Front Populaire prenne des initiatives dans le but d’une candidature, basée sur un vrai programme souverainiste : sortie de l’Europe telle qu’elle existe aujourd’hui, militer pour une Europe de nations coopérant librement et amicalement, réindustrialisation, ce qui passe par un peu de protectionnisme, retour à une école qui instruit et éduque, arrêter l’immigration tant que les actuels problèmes d’intégration/assimilation/emploi, ne sont pas résolus, action pour faire disparaître progressivement les ghettos, et y ramener la paix en attendant mieux, etc.
Je n’ai rien contre les militaires, et ceux qui ont considéré le grand Charles comme un dictateur en ont été pour leurs frais, défaits par une coalition hétéroclite allant de l’extrême gauche à l’extrême droite en passant par quelques-uns de ses proches, auxquels son souverainisme et son souhait d’introduire des mesures que je juge révolutionnaires dans le rapport capital/travail, lui s’est retiré acceptant le vote populaire. Néanmoins, je...