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Audrey Pulvar, prête-nom de la fumeuse « Green Management School »

ARTICLE. Depuis octobre 2020, des étudiants peuvent s’inscrire à la Green Management School. Une école cofondée par Audrey Pulvar – par ailleurs figure de la liste tricéphale « de la gauche » pour le second tour des régionales –, qui a empoché une généreuse rémunération pour faire jouer son carnet d’adresses. Mais au-delà de ses figures de proue, l’établissement est un véritable cas d’école de greenwashing et d’instrumentalisation de l’écologie au nom du profit.

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Depuis octobre 2020, les étudiants qui le souhaitent (et en ont les moyens) peuvent intégrer la Green Management School(GMS). Le lancement de l’école avait été annoncé en grande pompe en février 2020 par ses co-fondateurs : Franck Papazian, directeur de MediaSchool, regroupement d’écoles de commerces (dont la GMS) et de titres de presse, Franck Kerfourn, ancien publicitaire, et enfin, l’ex-journaliste reconvertie en politique Audrey Pulvar. Laquelle a mis à disposition son nom et son carnet d’adresses, en échange d’une rémunération conséquente.

L’éphémère figure de proue socialiste des élections régionales a en effet bénéficié de juteux émoluments, à hauteur de 42 000 euros net déclarés à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), au titre de la période allant du 1er janvier au 30 juin 2017. Puis d’un nouveau chèque de 4 000 euros nets pour la période novembre-décembre de l’année 2019. Au total : 46 000 euros nets, pour devenir officiellement la « directrice scientifique » de l’école. Un titre qui interpelle d’autant plus que la principale intéresse ne semble pas l’assumer totalement. En réalité, son rôle a surtout été de convaincre une partie de ses anciens collègues de la fondation Hulot de délivrer des cours dans cette nouvelle école.

Car depuis quelques mois, l’ancienne journaliste s’y fait (très) rare. Audrey Pulvar n’est pas salariée de la GMS, elle y est intervenue de manière ponctuelle, en tant que consultante. Pour une co-fondatrice, c’est plutôt inhabituel. Bien que l’on trouve plusieurs vidéos d’Audrey Pulvar sur le site de l’école, que son nom y soit affiché en grand, sa participation est réduite à la portion congrue. Exemple frappant, celui d’une récente porte ouverte « virtuelle » datée du 29 avril 2021. La vidéo d’accueil de l’ancienne journaliste date de mars 2020. Et sa dernière participation notable remonte à janvier 2021. Alors, Audrey...

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