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Chez Neuralink, fini les singes : c'est au tour de l'homme

ARTICLE. Neuralink, l’entreprise de neurotechnologie fondée et dirigée par Elon Musk qui travaille à l'élaboration d'implants cérébraux et autour des connexions entre le cerveau humain et l'ordinateur, annonce qu'elle recrute des patients pour son premier essai clinique.

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Que l'on s'en réjouisse ou que l'on s'en inquiète, le tournant civilisationnel du transhumanisme est déjà engagé. Pour s'y préparer, commandez et lisez le dernier numéro de Front Populaire : Transhumanisme, le nouveau meilleur des mondes.


PRIME (Precise Robotically Implanted Brain-Computer), l'étude menée par Neuralink, a obtenu le sésame de l'agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux, en mai 2023, pour le recrutement de participants pour son premier essai clinique humain.

L'objectif de cette étape est de déterminer l'efficacité et la sécurité de leur technologie, ainsi que de tester une « interface cerveau-ordinateur » entièrement implantable et sans fil. Cette recherche repose sur l'utilisation d'un robot chirurgical (R1) qui place les fils d’une puce (N1) dans une région du cerveau contrôlant les mouvements intentionnels.


À la recherche de cobayes


Après un rejet initial en début d'année 2022, Elon Musk est désormais autorisé à recruter des cerveaux humains pour ses tests. « Si vous souffrez d'une quadriplégie due à une lésion de la moelle épinière cervicale ou à une sclérose latérale amyotrophique (maladie de Charcot, ndlr), vous pouvez en bénéficier », a communiqué Neuralink sur X (anciennement Twitter).

L’interface : « Le lien », pourrait permettre à des individus paralysés de contrôler un curseur ou un clavier d'ordinateur par la pensée. Un projet transhumaniste digne des plus inquiétantes dystopies de la fiction. Pour prendre part à ce dispositif, les participants doivent avoir plus de 22 ans. Ils subiront l'implantation du fameux dispositifs « N1 », suivie d'une étude sur 18 mois comportant neuf visites avec les chercheurs.


De primates à l’Homme


Succès pour son initiateur ; cette approbation fait suite à une première série de tests réalisées sur des singes, malgré certaines controverses liées à la pression exercée sur l'équipe et à des préoccupations concernant le traitement des animaux. En effet, certaines critiques reprochent tout d’abord à Musk d'avoir bâclé...

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