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Comment l’argent public versé aux associations favorise l’immigration clandestine

ARTICLE. Une vaste enquête du Figaro permet de mieux comprendre dans quelle mesure les multiples subventions publiques accordées aux associations leur donnent un fort pouvoir d’influence.

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L’immigration clandestine est une chance pour certains. Dans une enquête particulièrement fouillée, Le Figaro charge ceux pour qui l’immigration illégale leur permet de remplir les caisses, notamment les associations.

Citons pêle-mêle SOS Méditerranée, Utopia 56, Médecins sans frontières ou encore Médecins du monde. Tandis que la première aide les migrants à franchir la grande bleue, les trois autres les poussent à s’installer sur la voie publique afin de mobiliser l’opinion en faveur de l’amélioration des conditions d’accueil des étrangers. Pour Patrick Stefanini, ancien secrétaire général du ministère de l’Immigration, «le choix de sous-traiter la gestion des immigrés à des associations diverses et variées a été fait depuis très longtemps ». Et d’ajouter : « Pour des raisons idéologiques, sous l'influence de la gauche, mais en partie aussi pour des raisons budgétaires. On s'est dit que ça permettrait d'économiser les deniers de l'État. » Un calcul qui s'est révélé « totalement erroné », selon lui.

Des associations grassement subventionnées

Derrière les motifs louables mis en avant, les associations humanitaires ont tout intérêt à ne pas voir l’immigration illégale, leur fonds de commerce, se tarir. Pour cause : la plupart des associations qui s'occupent des migrants récoltent plusieurs centaines de milliers d’euros – quand ce ne sont pas des millions – via les subventions nationales ou par des versements issus de collectivités publiques. En 2021, SOS Méditerranée avait bénéficié de plus d’un million d’euros de subventions publiques. Selon Le Figaro, au cours de l’année passée, près de 1350 associations ont été subventionnées ou rémunérées, pour plus de 750 millions d'euros, au titre des crédits de la mission Immigration, asile et intégration. Coallia, qui gère des résidences pour publics précaires, est en tête avec un peu moins de 98 millions d'euros.

A la deuxième place, on retrouve France terre d'asile, présidée par Najat...

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