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COVID : l’inutile et insupportable flicage en extérieur
ARTICLE. L’institut Pasteur vient de publier les résultats d’une étude sur les modalités d’infection au Covid. Les résultats sont éloquents et mettent à mal la réponse gouvernementale à la crise, ces derniers mois. Notamment l’action policière excessive en extérieur, alors que seules 5% des contaminations s’y produiraient.
5%. Il s’agit là du pourcentage d'infections relevées en extérieur par l’Institut Pasteur, entre le 1er octobre 2020 au 31 janvier 2021. Un chiffre évoqué dans la mise à jour de son “Étude des facteurs sociodémographiques, comportements et pratiques associés à l’infection par le SARS-CoV-2”. Publiées le 9 mars, ces données offrent un nouvel éclairage sur la gestion de la pandémie par les autorités publiques.
L’institut a recueilli le témoignage de 77 208 participants qui ont été infectés par le SARS-CoV-2, dans la période analysée, et qui en ont subi les symptômes aigus. L’analyse des conditions de contaminations apporte un éclairage qui tend à confirmer les connaissances actuelles : le COVID est très peu transmissible à l’extérieur. Sur l’analyse de 10 000 cas contacts, il s’avère que 80% des cas ont été contaminés en milieu clos, fenêtres fermées. 15% fenêtres ouvertes. Et donc seulement 5%, à l’extérieur.
Et pourtant… pourtant, la préfecture de Paris, soucieuse de faire régner l’ordre et l’autorité sur ses terres, va diligenter pas moins de 4 000 policiers et gendarmes sur son territoire ce week-end. Un chiffre similaire à celui des semaines précédentes. Les parisiens, non content d’être soumis aux contraintes du couvre-feu, entassés dans des appartements de 20 mètres carrés, devront à tout prix éviter de se retrouver en extérieur. Les forces de l’ordre veilleront à ce qu’ils ne s’entassent dans les lieux propices à la balade : les parcs ou les quais de seine. Punis jusqu’au bout.
Punis d’autant plus que l’Institut Pasteur met en avant d’autres témoignages qui mettent à mal la politique gouvernementale des derniers mois : Tout d’abord, il confirme le fort risque d’infection lié à la scolarité de nos chères têtes blondes. Pour les enfants gardés par une assistante maternelle, il est de +39%. Pour ceux qui vont...
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