Féminisme

Journée de la femme : quand l'immigrationnisme instrumentalise la cause des femmes

ARTICLE. Le groupe grevefeministe.fr appelle à une journée de grèves et de manifestations féministes. Il entend lutter contre le sexisme, les violences faites aux femmes, mais également … contre le racisme vis-à-vis des femmes migrantes, pour qui il exige un permis de séjour illimité et sans conditions.

/2021/03/Journée de la femme Immigration

NB : Il est urgent de désacraliser le sujet de l’immigration. Retrouvez nos analyses, nos diagnostics et nos prescriptions dans notre nouveau numéro Front Populaire n°4 : Immigrations, éviter le naufrage.

A l’occasion de la journée de la femme, dans toute la France, des femmes se sont mises "en grève" aujourd’hui. Elles ont répondu à l'appel d’un groupement d’association et de partis politiques qui veulent “dénoncer et arrêter une société patriarcale et raciste qui nous exploite, nous soumet et nous tue.” Vaste programme.

L’enjeu est de taille : dans son communiqué, le site grevefeministe.fr explique que “Les confinements ont mis en lumière que les femmes sont indispensables au fonctionnement de la société”. Le texte n’expliquera pas en quoi les dits confinements ont pu démontrer quoi que ce soit qui aille dans le sens de ce qui paraît, de toute façon, frappé du sceau du bon sens (qui nie encore que les femmes sont indispensables à la société à notre époque ?). De fait, elles entendent faire valoir leurs droits dans de meilleures conditions.

Dans ce gloubi-boulga indigeste, vont venir se greffer moult revendications. A trop vouloir rassembler les habituelles tendances militantes de gauche et d’extrême-gauche, les organisateurs dressent une liste de doléance à la Prévert, qui donne le tournis tant elle frise à un moment l’abscons : à l’exigence d’égalité salariale (reprenant le calcul simplet et mensonger, selon lequel “à partir de 15h40, les femmes travaillaient gratuitement”) se mêle la demande d’un “réel partage des tâches domestiques !” ou d'un milliard“pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles”.

Les revendications du collectif ne s’arrêtent pas là, loin s’en faut. L’intersectionnalité dans ce qu’elle a de plus beau : les femmes "serontdans la rue pour dénoncer les discriminations, de genre, de classe, de race, et lesbo,-bi- transphobes cumulées...

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