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L’écriture inclusive enfin interdite ?

ARTICLE. François Jolivet, député de la majorité LREM va déposer une loi pour interdire l’usage de l’écriture inclusive dans les administrations publiques. Retour sur quatre années de combats politiques menés par des militants qui prétextent l’inclusivité, au détriment des dyslexiques.

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A nouveau, l’écriture inclusive revient sur le devant de la scène parlementaire, cette fois-ci par le biais de François Jolivet. Le député de la majorité LREM s’apprête à déposer un projet de loi visant à interdire “l’usage de l’écriture inclusive pour les personnes morales en charge d’une mission de service public”. Pour l’homme politique, d’une part, “l’écriture dite « inclusive » (mais plutôt "exclusive") contribue à brouiller la nature même des messages.” D’autre part, elle est nuisible pour les malvoyants et les dyslexiques. Un comble pour une écriture se voulant inclusive, mais qui n’est en réalité que l’expression d’un combat politique qui ne se soucie guère d’une quelconque inclusivité. Seul le rapport de force entre hommes et femmes compte.

Face à ce phénomène, des députés avaient déposé une première loi, en juillet 2020 pour interdire “l’usage de l’écriture inclusive par toute personne morale ou privée bénéficiant d’une subvention publique”. Mais cette fois-là, le combat - porté par Marine Le Pen – avait peu de chances de victoire. Il était peu probable de voir la très « progressiste » LREM soutenir une initiative portée par le Rassemblement national et, de fait, la loi n’a jamais abouti.

Il suffit de se promener sur les réseaux sociaux ou les sites de recrutements, pour constater que cette écriture, loin de s'essouffler, continue à prendre de l’ampleur. A tel point que des sites institutionnels comme ceux de certaines mairies “progressistes” comme Lyon ou Paris en ont fait leur moyen de communication. Les médias de gauche « progressistes » ne sont pas en reste. Les militants comme Slate ou Arrêt sur Image, en ont fait leur marque de fabrique. Des journaux comme Le Monde ou Libération publient régulièrement des tribunes parsemées de « points médians ». Enfin, le Figaro dévoilait récemment l’usage incroyablement problématique qu’en faisait certains universitaires vis...

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