L’effrayante justice néo-féministe de Caroline De Haas
ARTICLE. Une enquête du Point met en avant les pratiques de la co-fondatrice du « groupe Égaé » Caroline De Haas. Entre oublis ciblés, témoignages tronqués et culte de la délation, les enquêtes à charge menées au mépris du droit par la militante néoféministe ont tout d’une nouvelle inquisition… particulièrement lucrative.
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C’est une enquête édifiante qu’a menée la journaliste Peggy Sastre pour le Point. Publiée le 16 juin, elle y décrit une Caroline De Haas terrifiante, véritable inquisitrice au sein des entreprises ou administrations publiques dans lequel elle sévit. La co-fondatrice du groupe Égaé – structure destinée à lutter contre les violences sexuelles et les discriminations au travail – a développé un marché juteux, à base d’enquêtes à charges contre les hommes. Des hommes dont elle estimait, dans un entretien donné à l’Obs en février 2018, qu’« un » sur « deux ou trois est un agresseur ».
En 2020, la co-directrice d’Egae a mené une enquête au sein du Conservatoire de musique et de danse de Paris. Émilie Delorme, la responsable du site, proche des thèses indigénistes avait fait de la lutte contre les violences sexuelles sa priorité. Alors Caroline De Haas est venue, a mené une batterie d’entretiens et a abouti de manière particulièrement expéditive à la conclusion que le conservatoire serait gangréné par les discriminations, soulignant l’absolue nécessité d’un programme de prévention amplifié. Le fait que le groupe Egae dispense ce genre de formation n’y est certainement pour rien, bien évidemment. Business is business.
Des enquêtes à charges menées sans compétences juridiques
Ils sont nombreux à avoir été victimes de cette inquisition masquée. Jérôme Pernoo, aujourd’hui tombé en dépression, a subi les foudres manipulatrices de la militante féministe. Le violoncelliste a été accusé en mars 2020 de harcèlement sexuel sur mineur. Emilie Delorme a décidé de confier l’enquête, non pas à la justice, mais à Caroline de Haas, qui s’est arrogé le droit de la mener. Rappelons tout de même qu’elle n’a aucune compétence académique ou juridique pour justifier légalement cette fonction. De plus, sur les 23 salariées (sur 24 affichées sur le site) d’Egaé, inscrites sur le réseau professionnel LinkedIn...