Tester à tout-va aujourd’hui : un non-sens
Qu’est ce qui justifie de devoir ferrailler sans discontinuer contre une prétendue hydre à la tête sans cesse renaissante ? De cette crise sanitaire on ne voit décidément pas la fin. Le fantôme du virus est pendu à nos basques, plus que jamais vivace et capable de tout : c’est du moins le récit qui court, alimentant une peur qui frise la panique.
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Pourquoi aujourd’hui tester nos concitoyens de manière intensive alors que l’épidémie de covid-19 est à son terme comme l’attestent une mortalité au plus bas et des services de réanimation revenus à leur régime normal ? C’est bien là la question que chacun devrait se poser en cette phase de l’épidémie censée en marquer l’extinction, donnée que les indicateurs habituels, nous l’avons vu, accréditent. Alors que se passe-t-il qui justifie que nous restions sur le pied de guerre, ferraillant sans discontinuer contre une prétendue hydre à la tête sans cesse renaissante ? L’ambiance reste lourde, de cette crise on ne voit décidément pas la fin. Le fantôme du virus est pendu à nos basques, plus que jamais vivace et capable de tout : c’est du moins le récit qui court, alimentant une peur qui frise la panique. Peur de quoi ? d’un retour de flamme de l’épidémie, auquel, entre parenthèses, nous avions été préparés dès la phase d’invasion comme si ce virus pas comme les autres se devait de nous réserver un parcours inédit et redoutable. Certes le choc a été rude, en atteste une mortalité dont l’évocation aujourd’hui encore reste douloureuse. Puis l’épidémie a suivi un cours normal amorçant en avril une décroissance qui en annonçait le terme. Courbe en cloche classique qui ne dérogeait pas aux standards en la matière. Nous pouvions voir venir la suite plus sereinement. Et pourtant rien n’a eu lieu comme le schéma classique le laissait supposer. La lutte continue. Le pays demeure sur un pied de guerre.
Ce virus est-il si particulier, si distinct de ses prédécesseurs ? C’est après tout un coronavirus comme il y en a déjà eu tant d’autres dans le passé. Son identité génétique a certes des particularités mais rien qui en fasse un être tout à fait à part dans sa catégorie. Comme les...