D’un amer constat vers de véritables changements
Au commencement, il y a un sentiment de trahison et d’amertume qui, avec le temps, prend de l’ampleur. Puis un jour d’octobre 2018, Jacline poste une vidéo sur Facebook, « Où va la France ? ». La suite se passe à tous les ronds-points de France... Retour au fil des jours en « gilet-jaunie » avec Jacline Mouraud.
Depuis 1958, la Ve République a vu défiler de nombreux gouvernements et quelques Présidents, chacun portant (normalement) son amour pour la France en bandoulière. Tristement oserais-je dire, nous avons tous depuis quelques décennies assisté à la valse des aiguilles, chaque nouveau gouvernement passant patiemment son temps à détricoter ce que le précédent avait mis en place, tout cela bien sûr en oubliant dans leurs prières et leurs dévotions, ce qui (normalement) aurait dû être l’objet de toutes leurs attentions : le peuple. D’aucuns diront : « Pour nous, c’est difficile de gouverner. » Je leur répondrai : « Pour nous qui vous subissons, c’est difficile de vivre. »
STADE 1 : LES FAITS
Après toutes ces années à entendre en permanence « ça va craquer » et ne jamais voir venir sœur Anne à l’horizon, nous avons assisté, presque estomaqués, à l’avènement d’Emmanuel Macron, ancien ministre de l’Économie de François Hollande, haut fonctionnaire, banquier d’affaires... des anciennes fonctions qui constituaient à elles seules un présage. Il accède en mai 2017 à la magistrature suprême en procédant à une razzia macroniste, une rafle d’électeurs, un pillage des partis. C’est un Président mal élu, c’est un fait, mais la règle de calcul l’assied sur le trône de fer. L’atmosphère est délicate dans le pays, la fracture s’agrandit de tous côtés. Il n’y a que les politiciens pour fermer les yeux sur l’état de la France. Nous sommes devenus un pays enchaîné à la mondialisation, où le pouvoir appartient à l’argent, au monde de la finance qui ne laissera pas un centime au peuple, celui sur qui s’exerce ce même pouvoir. Les politiciens sont devenus des pantins des lobbyistes afin que les actionnaires fassent un maximum de profits. Pour les salaires, ma foi, on renvoie les augmentations aux calendes grecques. Ce modèle de société, c’est celui que la classe politique nous sert du...