#MeToo et l’on appelle ça « informer »…
Désormais bien rodés et remarquablement efficaces, les dispositifs médiatiques d’accusation au service de la cause #Metoo, visant différents « porcs », si possible célèbres, présentent l’étrange particularité de perpétrer jour après jour, et sans que nul n’y trouve semble-t-il à redire, des attentats caractérisés contre l’État de droit démocratique.
Désormais bien rodés et remarquablement efficaces, les dispositifs médiatiques d’accusation au service de la cause #Metoo, visant différents « porcs », si possible célèbres, présentent l’étrange particularité de perpétrer jour après jour, et sans que nul n’y trouve semble-t-il à redire, des attentats caractérisés contre l’État de droit démocratique.
Nous ne traiterons pas ici des réseaux sociaux et de leur déchaînement jusqu’à nouvel ordre totalement anomique. La critique en a été et en est très régulièrement faite, sans guère d’effets pourtant, comme nous en instruit l’affaire Mila, à l’évidence structurellement interminable. L’on notera toutefois, s’agissant desdits réseaux « sociaux », qu’une récente affaire de « harcèlement sexuel » dans le métavers(1) a suscité un certain trouble, de nature à élargir l’extension du domaine de #MeToo. Cela au sujet d’une « agression virtuelle très réelle », comme a cru devoir l’écrire un journal : un avatar, figurez-vous, aurait été « tripoté » par un autre avatar. Ciel ! S’ensuivit un sérieux traumatisme – en toute logique, c’est l’avatar peloté qui devait se trouver durablement traumatisé, et non point la personne qui derrière son écran l’a bien inconsidérément jeté dans la gueule prédatrice du grand méchant loup virtuel/réel, en l’envoyant vadrouiller dans un espace non safe. En toute logique… Mais bon, allez savoir…
Notons simplement que des menaces de mort (et autres sévices sexuels particulièrement raffinés) pouvant être suivies d’actes criminels effectifs sur la personne de Mila contrainte, on le sait, de mener une vie de recluse sous protection policière – menaces dont on observera qu’elles n’ont que très poussivement ému les militantes féministes des temps intersectionnels – et des « attouchements » sur un avatar, victime d’un nouveau genre (une identité discriminée à ajouter peut-être aux LGBTQZAetc. ?(2)), ce n’est pas tout à fait la même chose. Le point commun néanmoins entre ces épisodes gît dans le rapport particulièrement vicié à la réalité qu’induit un usage...