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2020 : retour sur une année ubuesque

OPINION. Jamais l’ambiance dans notre pays n’a été plus délétère. Une chape de plomb s’est abattue sur la population lui faisant inhaler un air raréfié et à peine respirable. Nous voilà réduits à l’état de troupeau fatigué, de plus en plus indocile mais qui en dépit de la grogne de quelques-uns continue de s’en remettre aux injonctions d’En-Haut.

/2020/12/2020_ANNEE_UBESQUE_COVID

Jamais l’ambiance dans notre pays n’a été plus délétère. Une chape de plomb s’est abattue sur la population lui faisant inhaler un air raréfié et à peine respirable. Nous voilà réduits à l’état de moutons sommés par Big Brother de suivre un troupeau fatigué, de plus en plus indocile mais qui en dépit de la grogne de quelques-uns continue de s’en remettre aux injonctions d’En-Haut. Les messages restent les mêmes. Il (l’adversaire) est toujours là parmi nous, prêt à en découdre de nouveau. Il rode, avide de s’emparer de nous, pauvres humains, à la moindre inattention. Sachons nous protéger et les recommandations pour ce faire nous sont répétées ad nauseam. Chaque jour des chiffres tombent : nombre de morts dont l’affichage pour avoir plus de poids remonte jusqu’à des débuts lointains qui furent meurtriers, et surtout maintenant chiffrage de ceux nouvellement atteints et en situation d’incertitude. Ces derniers sont censés traduire le niveau de présence et d’agressivité de l’ennemi.

Et cet ennemi, nous n’en avons toujours pas fini avec lui. Cela fait dix mois que la guerre dure. Guerre étrange à vrai dire. Il nous faut reconnaitre que, sourds à moult avertissements, nous ne l’avions par prise au sérieux. Face à une impréparation coupable, le choc initial a été d’autant plus meurtrier. L’adversaire s’en est donné à cœur joie mettant à jour des faiblesses honteusement dissimulées. Quoi ? un pays moderne comme le nôtre incapable de s’offrir des structures de soins dignes de ce nom ? il a bien fallu se rendre à l’évidence. Nous avons été battus à plate couture. Il ne nous restait plus qu’à attendre piteusement la fin de l’orage et à compter les morts. Le temps des remises en cause devait arriver : on l’attend toujours. Masques inutiles, tests de dépistage pas nécessaires, autant d’affirmations émises à cette époque et...

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