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L’anti-covid : la joie de vivre

OPINION. En près de deux ans, la crise sanitaire a lessivé le moral des Français en faisant disparaître les moments de bonheur quotidiens. En finir avec le covid, c’est retrouver la joie de vivre.

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La pandémie, qui fut à ses débuts un événement grave qui a sidéré la France et le monde, a été affrontée par les Français avec responsabilité et obéissance. Les Français applaudissaient les soignants, les camionneurs, les agents de nettoyage, les restaurateurs, les enseignants, tous ceux qui étaient au contact d’un public, et ont assumé, accepté les risques d’une contamination pendant que les bavards médiatiques bien protégés admiraient leur dévouement. Ainsi, tout le monde attendait les jours d’après comme forcément annonciateurs d’une prise de conscience, espérant qu’enfin, la France redeviendrait un pays souverain.

Mais voilà, les politiciens qui vivent de la politique et sa caste journalistique, et tous les profiteurs du système, ont eu intérêt à instrumentaliser le Covid. Et très vite, j’ai compris qu’on retournerait au monde d’avant reposant sur le mépris et la division, sur la haine de la France.

Le machiavélisme macronien, en résumé politicien, est depuis en plein déchaînement : larmes de crocodile, insultes, mensonges, manipulations, reniements, atermoiements, tergiversations, blabla irrespirable, etc.

Et puis dans le silence du matin, avant d’entrer dans la nuit pour rejoindre mon collège, je me mets à regarder les étoiles. Là-bas, l’étoile du berger. Ici la lune, là la Grande Ourse, Cassiopée… toute cette féerie lumineuse, lointaine, fascinante, éternelle… Le soleil commence à se lever… Alors, le ciel, la nature se mettent à étinceler de mille feux, dévoilant des nuances de couleurs étonnantes, les chants d’oiseaux résonnent, un léger vent souffle et caresse mon visage…

Je me sens, dans la contemplation du monde, plus présent encore dans cette existence matinale, je peux jouir encore de cette beauté infinie, je me sens vivant… Je me sens serein, épicurien, stoïcien. Rien n’est à craindre, mes sens sont élargis, il me semble que je fais corps avec cette nature qui m’accueille, dont je fais encore partie...

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