Citoyennat

Le Citoyennat : un régime pour le peuple et la nation française ?

OPINION. Dans ce texte extrait de son livre La France Atlas ou notre destinée (éditions Cité Française), notre abonné décrit le régime politique qui permettrait, selon lui, de garantir la continuité de la France et le pouvoir de ses citoyens.

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Le Citoyennat est le régime politique qui unifiera enfin toute l’histoire de France et tous les Français. La République française, malgré son idéal fort issu des Lumières et de l’Antiquité gréco-romaine, n’a pas su tenir toutes ses promesses, et ce, dès ses origines. Dès sa naissance, une différence fut créée entre les citoyens actifs, suffisamment riches pour payer l’impôt et les citoyens passifs, la grande majorité du peuple. Dénoncée ardemment par Robespierre et les sans-culottes, elle le fut encore plus auparavant par Rousseau, critiquant le modèle anglais de démocratie représentative. Libre un jour et esclave le restant du temps en nous donnant un maître, disait-il. La démocratie représentative est le plus dangereux oxymore de tous les temps. Et la démocratie directe, la plus risible des tautologies.

La démocratie n’a d’autre sens que celui-ci : le gouvernement du Peuple, par le Peuple, pour le Peuple. Les valeurs républicaines sont en soi plus importantes que le régime républicain, c’est-à-dire l’idée d’agir dans l’intérêt général. Ainsi, l’intérêt public prime sur l’intérêt individuel qui prime sur l’intérêt particulier. Car seul l’intérêt public est censé rejaillir sur tous les autres intérêts. L’enrichissement ou l’influence d’une partie, lobbys, associations, entreprises, communautés, média, banques ne doit jamais outrepasser les intérêts de l’individu que sont l’épanouissement individuel, la socialisation, la sécurité, le bien-être matériel et spirituel, qui eux-mêmes s’arrêtent à l’intérêt général : la citoyenneté en tant que possibilité d’agir politiquement, la civilité, l’éducation, la cohésion sociale, le respect de l’environnement commun.

La République française a comme deuxième péché originel, la détestation de l’histoire de France qui la précède, partiellement corrigé par la IIIe République. La Ve République remettra un monarque républicain sur le trône, dont on s’amuse à couper la tête tous les cinq ans. Car depuis de Gaulle, aucun autre président de la République n’a eu de légitimité...

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