Étant une personne à risque, je me suis fait vacciner. Je ne suis donc pas contre le vaccin en principe, en tout cas pour les personnes présentant des risques avérés d’aggravation de la maladie. Je souscris par ailleurs en principe à l’argumentaire de Michel Onfray selon lequel le fait de contaminer son voisin ne peut pas être considéré comme un droit.

Cependant, il me paraît nécessaire de regarder le contexte dans lequel ces principes s’appliquent. Au-delà des inquiétudes légitimes sur l’innocuité et l’efficacité de ces vaccins élaborés dans la hâte, il faut quand même bien noter que sur le plan économique, ils constituent pour les entreprises qui les produisent une rente extraordinaire. Or il est désormais établi que ces entreprises n’hésitent pas à recourir à la corruption, au mensonge ou tout simplement au chantage à la mort, comme elles l’ont déjà fait pour de nombreux médicaments (Dépakine, Médiator, Avastin, Tamiflu, Solvadi, opioïdes, Kimriah, Remdesivir…) pour vendre leurs produits le plus vite et le plus cher possible, avec une presse dite scientifique qui est en réalité à leur solde.

Et de toute manière, comme ce sont des entreprises, c’est-à-dire des entités conçues pour faire du profit, même si elles respectaient les règles, je ne crois pas une seconde, contrairement à ce que les thuriféraires de la main invisible du marché efficient essaient de nous faire croire, que leur business plan et un plan sanitaire d’intérêt général puissent s’accorder. Si l’efficacité des vaccins pour réduire les formes graves semble avérée, rien n’indique à ce jour que la campagne vaccinale pourra permettre d’enrayer la propagation de l’épidémie et faire disparaître le virus. Que découvrira-t-on ensuite comme effets indésirables ? Nul ne peut le prédire. Dans ces conditions, on peut, comme le dit un contributeur, dire que le pass sanitaire revient à obliger les individus...