Ecologie

Résister au nihilisme écologiste

OPINION. Que les « écolos » n’aient rien à voir avec l’écologie est une évidence qui, à la lumière des décisions des maires de grands villes, apparaît même aux aveugles. Ils n’ont cure de l’environnement. Leur but est d’imposer « une nouvelle matrice idéologique ». Second volet du triptyque de Claude Rochet.

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Que les « écolos » n’aient rien à voir avec l’écologie, qui est une science au carrefour de nombreuses autres, est une évidence qui, à la lumière des décisions des maires de grands villes, apparaît même aux aveugles. Ils n’ont cure de l’environnement. Leur but est d’imposer « une nouvelle matrice idéologique ». Un scientifique de l’écologie est un écologue et non un « écologiste ». Les « écolos » sont des urbains demi-instruits de centre-ville qui ne connaissent rien de la nature. Ils sont obsédés par des sujets sociétaux : le migrant sans patrie ni frontières, la négation de la différence sexuée, les conflits de races, un relativisme pathologique, l’apologie de la racaille : ils sont en fait des nihilistes. Ils haïssent l’histoire de France, tout ce qui fait son identité et sa puissance. Ils se sont jurés d’accélérer la désindustrialisation du pays.

Ils veulent le Rien.

S’ils étaient instruits on pourrait leur prêter cette formule de Hegel « la chouette de Minerve ne prend son envol qu’à la tombée de la nuit » et l’idée qu’il faut l’effondrement pour faire renaître un monde parfait. Mais, instruits, ils ne le sont pas et, nous, qui les combattons, le sommes, et pouvons considérer que, du tréfonds du néant où nous plongent ces nihilistes, il est temps que la chouette de Minerve(1) vienne nous éclairer pour en sortir.

D’où vient le nihilisme ?

Dans une conférence aux États-Unis en 1941(2), le philosophe Leo Strauss analysait le nihilisme comme le rejet des principes de la civilisation, ce qui suppose que les nihilistes les connaissent. Et les écolos demi-instruits les connaissent suffisamment pour les détester. Le nihilisme est un luxe de riche. Le pauvre aspire à la civilisation, pas à la détruire. Le civilisé - nous – se retrouve dans une position inconfortable : celle du conservateur qui demande à voir, avant d’adopter toute proposition nouvelle, si...

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