Transhumanisme, fin des nations… Et au milieu de tout ça, mon petit chat et moi, sur le sofa
OPINION. À travers ses lectures de fiction dystopique et des moments de complicité candide avec son chat, notre contributeur livre ses inquiétudes sur les directions dans lesquelles s’engage notre société.
Mon petit chat vient d’avoir un an. Nous l’avons adopté à la société protectrice des animaux. L’association recueille les animaux abandonnés, les soigne et les présente au public. Des vétérinaires se chargent de leur suivi sanitaire, ainsi que de leur stérilisation. Les animaux ont également une puce insérée dans leur corps qui permet de les identifier en cas de perte ou de nouvel abandon. À ses côtés dans le salon, je regarde la télévision. L’assemblée vient de voter le texte de loi obligeant les citoyens à présenter un pass vaccinal pour pouvoir voyager et participer à des grands rassemblements festifs. Un suivi et un contrôle sanitaire de la population pour maîtriser l’épidémie de covid.
Selon un sondage Odoxa du 14 mai 2021, 60 % des Français y sont favorables. Je mets rapidement la télé en sourdine pour retrouver, quelque part dans ma bibliothèque, mes romans de science-fiction d’adolescence. Dopage sportif, organes de synthèse, biotechnologie, thérapie génique, puces électroniques incorporées, intelligence artificielle, cellules souches, homme augmenté… Des idées futuristes et visionnaires qui deviennent peu à peu réalité. Mon chat vient se frotter contre ma jambe, avant de s’en aller dans la cuisine manger quelques croquettes. Ma main se pose sur Le meilleur des mondes d’Aldous Huxley. Tout en parcourant quelques pages, je replonge dans le récit écrit dans les années 1930. Je me souviens de cette lecture avec ces grands laboratoires, ces centres d’incubation de naissances in vitro. L’avant-garde mondialiste fait actuellement une promotion importante et active sur les thèmes de l’euthanasie, de l’allongement de la possibilité de l’avortement. La légalisation des drogues est également remise au-devant de la scène, notamment par la gauche. Je me rappelle aussi de ces mâles alphas qui dominaient une population conditionnée et droguée.
Désormais, des firmes multinationales, les GAFA et autres possessions de richissimes génies...