Depuis la riposte du gouvernement israélien aux attentats du 7 octobre, un antisémitisme s’est développé en France. D’abord à bas bruit. Puis, au fur et à mesure que les troupes de Tsahal maintenaient leur pression, s’est installé depuis quelques mois un antisémitisme tel que la France n’en avait pas connu depuis 1940. En effet il émane d’une certaine partie de la population, sous l’influence notamment de LFI, avec une participation de plus en plus active des islamistes. Mais il est aussi « encouragé » par les pouvoirs publics, Emmanuel Macron en tête.

Selon nous, un pas gravissime a été franchi avec le refus d’accès d’un groupe de jeunes Israéliens (tous mineurs) à un parc de jeux dans les Pyrénées. Rappelons les faits. Ce jeudi 21 août, le gérant d’un parc de loisirs, prénommé Laurent, situé à Porté-Puymorens, dans le sud des Pyrénées-Orientales, a refusé l’accès à son établissement aux jeunes, âgés de 8 à 16 ans, « en raison de “convictions personnelles” ». Ce fut son premier argument. Rapidement il a été placé en garde à vue pour « discrimination fondée sur la religion ». Selon le parquet de Perpignan, il « aurait invité ses employés à faire valoir leur droit de retrait ». Ce même parquet a précisé qu’« une réservation avait été faite de longue date » via un tour operator espagnol ». Il s’avère que de jeunes Israéliens avaient déjà été reçus dans le parc par le passé et il y aurait eu des soucis. Ce qui, dans un tel parc, est monnaie courante.

Pour tenter de se justifier, le gérant a indiqué sur le compte de son établissement que « suite au fort épisode orageux d’hier, nous devons fermer le parc demain, jeudi 21 août, afin de réaliser une inspection complète de nos installations ». Lorsque l’on change si vite de motif de défense,...