Covid-19

Mesures sanitaires : vent de fronde à Marseille… Et ailleurs.

DÉBATS. Les nouvelles mesures annoncées hier par le ministre de la Santé ont du mal à passer, notamment à Marseille et dans le sud de la France, où les populations se sentent parfois injustement visées. Les réactions se font vives aussi sur les réseaux sociaux, très partagés sur la question. Comme ce matin suite à un tweet de l’acteur Nicolas Bedos.

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Fermeture des bars et des restaurants, masques obligatoire, rassemblements contrôlés, avec l’arrivée de l’automne, la France semble partie pour un nouveau tour de vis sanitaire. Mais des voix s’élèvent désormais contre ces décisions. Et ces voix viennent aujourd’hui surtout du sud de la France. Suite à l’annonce faite hier par le ministre de la Santé, Olivier Véran, de la fermeture de tous les bars et restaurants à Marseille, des élus montent au créneau.

Dans le quotidien La Provence, La maire de Marseille, Michèle Rubirola se dit « en colère » et ne comprend pas pourquoi « de telles décisions ont été prises. » Pour l’édile : « Elles sont disproportionnées par rapport à la réalité de la situation à Marseille. Le taux d'incidence diminue, le taux de positivité au virus se stabilise. Le temps en réanimation est passé à 15 jours, ce qui est une bonne nouvelle. Même les marins-pompiers indiquent une baisse de la viralité dans les eaux usées, ce qui est bon signe. Cela signifie que les gestes barrières sont respectés et que l'efficacité s'avère. Et voilà qu'on condamne Marseille, seulement Marseille. »

Que l’élue écologiste se rassure, la capitale devrait suivre… et la maire de poursuivre : « J'ai eu des textos de gens se disant prêts à entrer en résistance. Moi, je suis d'abord médecin. Je sais que pour adhérer à une décision, il faut la comprendre et accepter qu'elle fasse du bien. Comment les Marseillais peuvent-ils comprendre une série de décisions qui vont à l'encontre des réalités sanitaires ? »

En la matière, des voix de médecins s’élèvent également pour dire qu’elles ne font pas la même analyse que le gouvernement. Comme celle du professeur Jean-François Toussaint sur LCI pour qui les mesures sont « arbitraires, incohérentes et approximatives ».

De son côté à Marseille le professeur Philippe Parola, bras droit de Didier Raoult se dit, sur C...

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