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Le wokisme, maladie infantile du communisme

/2021/11/12 wokisme


Le wokisme est un gauchisme et le gauchisme fonctionne en matrice intellectuelle de toute la gauche, sans exception. Ce même wokisme s’avère également la matrice de la droite maastrichtienne qui court depuis des décennies après la gauche maastrichtienne, son double, comme un lévrier après une peau de lapin sur un cynodrome… De sorte qu’on compte sur les doigts d’une main invalide quiconque échappe à ce logiciel civilisationnel !

Toute lecture qui en appelle au couple droite & gauche active une métaphore horizontale et revendique clairement le terrain de l’immanence. On en connaît l’origine : lors de la Révolution française, la partie droite de l’Assemblée nationale veut la mort du roi, du moins sa mort assortie d’un veto qui en interdisait la décapitation concrète, pendant que le côté gauche vote la mort de Louis XVI, Saint-Just et Robespierre estimant même que le procès était inutile pour cause de culpabilité avérée – c’est le sens du « On ne peut point régner innocemment » du premier.

On oublie la plupart du temps que l’hémicycle à l’origine de cette partition horizontale est une invention du célèbre docteur Guillotin, franc-maçon qui humanise la guillotine, instrument égalitaire de la mort en douceur, qui prend son modèle sur les théâtres dans lesquels les médecins légistes disséquaient les cadavres.

Immanente, la métaphore droite & gauche témoigne que la Révolution française, qui abolit la théocratie au nom de la démocratie, qui anéantit le pouvoir de Dieu au nom du pouvoir des hommes, qui ruine la Cité de Dieu au nom de la Cité des hommes, qui efface la hiérarchie dont l’étymologie signifie le pouvoir du sacré, que la Révolution française, donc, abolit la transcendance et ce qui va avec : le sacré. Nous vivons depuis dans la platitude d’un monde profane.

La guillotine coupe en deux le corps du roi. C’est un déicide...