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Retour vers le progrès

L'Édito de Michel Onfray

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Nombreux sont les « journalistes » qui ont prétendu dire qui nous étions avant même d’avoir pris connaissance de nos propositions. Le sommaire de Front populaire n’était pas même arrêté, les articles n’étaient pas tous écrits, certains étaient en cours de rédaction, d’autres venaient d’être commandés, la revue, donc, n’existait pas encore que comme un seul homme, la soldatesque maastrichtienne, sous couvert de journalisme, est sortie de son terrier pour crier au fascisme, au nazisme, me comparer à Doriot, le fondateur d’un parti fasciste français ayant porté l’uniforme nazi sur le front russe… Notre tort? Mon tort? Avoir tout simplement dit que nous étions souverainistes… 

Qui, à part nous, dira qu’en assimilant le souverainisme au nazisme, ces gens-là, B.-H.L. en tête, Jean-François Kahn et quelques autres dans leur sillage, ont armé le bras de qui a profané Oradour-sur-Glane avec une inscription négationniste dans la nuit du 21 au 22 août dernier? Car la banalisation de la « solution finale » ou l’usage politicien d’Oradour par le candidat Macron qui, entre les deux tours d’une élection présidentielle que tout le monde savait déjà gagnée le soir du premier, est allé tout de même le 27 avril 2017 sur le site du village martyr pour laisser entendre, avec le concours de cette même presse qui nous a insultés, que le risque pour le peuple français d’une Marine Le Pen à l’Élysée était assimilable à celui de la population d’Oradour massacrée par la division Das Reich, cette banalisation, donc, ouvrait la porte à sa formule maximale qui est le négationnisme. Comme si cette profanation d’Oradour et de la mémoire de ses victimes ne suffisait pas, le même candidat vainqueur le soir du premier tour s’est également rendu au mémorial de la Shoah à Paris trois jours après Oradour, le 30 avril 2017, pour enfoncer le clou et...